Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
EnjeuxJeudi 2 Mars 2023 - 19:37 Si l’on observe bien la scène africaine dans ses différentes modalités – politique, diplomatique, stratégique, économique, financière, sociale, culturelle, artistique, sportive –, il apparaît clairement que l’Afrique centrale, ou plutôt le Bassin du Congo étendu à la région des Grands Lacs, s’impose au fil du temps comme l’une des zones géographiques les plus attrayantes de la planète. Dotée d’un espace immense, d’une population aussi jeune qu’ambitieuse, d’immenses ressources naturelles encore très largement inexploitées, de vastes forêts primaires où se ressource l’air que nous respirons, nous humains sur les cinq continents, de fleuves et de cours d’eau qui en font désormais le premier bassin fluvial de la Terre, cette partie du continent attire de plus en plus l’attention des Grands de ce monde. Certes, les conflits ethniques, religieux et autres – parmi lesquels figurent en bonne place les tentatives de prise de contrôle par des forces obscures des vastes gisements de matières premières qui en sont l’une de ses principales richesses – menacent la stabilité intérieure de plusieurs nations. Mais il est clair, aujourd’hui, que les Etats et les gouvernements se mobilisent pour combattre ces fléaux en structurant des communautés régionales telles que la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Communauté des Grands Lacs. Un engagement collectif qui convainc les puissances extérieures de développer leurs relations avec cette partie de l’Afrique. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |