Livre : Prince Arnie Matoko présente et dédicace « Et si je t’aime »Jeudi 20 Avril 2023 - 17:26 « Et si je t’aime », recueil de poèmes de 72 pages publié en 2023 aux éditions “Renaissance Africaine”, a été présenté et dédicacé par son auteur, dans les locaux de la maison L’Harmattan, à Brazzaville. Le recueil de poèmes, dont la cérémonie de présentation a été placée sous la modération de l’écrivain Pierre Ntsemou, dit saint Pierre des mots, écrivain, critique littéraire, partage une part de réalité que vit tout humain. A travers ce recueil, le poète Prince Arnie Matoko se révèle comme l’un des plus grands chantres de l’amour psalmodié sous toutes ses formes. Il le chante et le décrit avec force, passion, bonheur, douceur, tendresse et subtilité, dans une conjonction harmonieuse des mots, des sons, des images et des symboles. A cet effet, l’amour apparaît chez lui comme une religion sacrée, un pont qui unit deux ou plusieurs cœurs en dépit de leur différence. Cependant, dans une dimension des moult interrogations et de promesses, il s’offre le temps nécessaire d’espérer à l’établissement d’une véritable relation intime entre lui et sa bien-aimée. C’est dans cette optique que ce livre peut-être merveilleusement considéré comme un véritable cantique des cantiques des temps modernes. « Et si je t’aime » est constitué d’une trentaine de poèmes, a signifié l’écrivain Ramsès Bongolo, lors de sa présentation. Il décrit non pas seulement les interrogations qui pourraient subvenir si l’amour s’en suivait, mais surtout sa propre façon d’aimer. Ce recueil est aussi l’expression de sa fantaisie affectionnelle, de son autofiction sentimentale. Ce florilège décrit trait pour trait ses attentes, ses motivations, ses craintes, mais aussi son optimisme, sa croyance dure comme fer en un amour capable de surmonter l’enfer, de braver les ténèbres existentielles pour s’offrir une place au soleil, dit-il. Ce recueil, a-t-il poursuivi, est également l’expression d’un engagement sans faille envers cette dulcinée délibérément ou circonstentiellement nommée “Ma bien-aimée“. Il est la capture poétique, mémorielle et scripturaire d’un instant : celui où le cœur bat, instant où les sentiments comme des oiseaux migrent de l’autre côté de ou au-dessus de la raison ; instant où plus rien ne compte à part le sourire et la satisfaction de l’être aimé ; instant magique où le temps s’arrête pour permettre de dire après moult interrogations : je t’aime ; instant où la belle Cendrillon a enfin trouvé son prince charmant ; instant où enfin on peut souffler, car grâce au ciel on a trouvé chaussure à son pied. Telles sont les conclusions qu’il a tiré de ce recueil. Le lien conjugal représentation d’un segment primordial du lien social Dans sa critique littéraire, Winner Franck Palmers, écrivaine, créatrice de mode, artiste-peintre et enseignante à l’Université Marien-Ngouabi, a indiqué que la connaissance du couple d’aujourd’hui est importante également dans la mesure où elle touche à quelques-unes des questions majeures du fonctionnement global de la société : le lien social (…). Or, le lien conjugal représente un segment primordial du lien social dans son ensemble. C’est pourquoi des questions comme le choix du conjoint ou l’amour sont centrales non seulement pour le couple, mais pour la société tout entière. Winner Franck Palmers a pris le cas de la République du Congo, où le taux de nuptialité est relativement moindre. Pour elle, lorsque le couple Matoko, marié coutumièrement, convolera en justes noces, « nous souhaitons, de tout cœur, que la divortialité qui connaît des augmentations notables ne soit jamais leur lot. Car l’idéal est que le mariage ait vocation à s’inscrire dans la durée éternité…, jusqu’à ce que la mort sépare les deux conjoints. » Elle s’est référée de Gandhi qui soulignait : « La haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais ». Répondant à la question sur le choix du titre « Et si je t’aime », le poète écrivain a dit : « C’est un ensemble de questionnements, d’interrogations, de soulèvement de pensées, et de craintes parce que l’amour sur la terre n’est pas parfait. L’homme ne doit pas seulement être un semeur de mots d’amour mais doit être aussi un faiseur des actes d’amour… Chacun de nous doit être le Salomon de sa propre femme, de son propre mari ». Bien avant, Anicet Ndouniama a fait lecture de quelques poèmes de ce recueil. Né à Pointe-Noire (République du Congo), Prince Arnie Matoko est magistrat et réside à Brazzaville. Il est également écrivain et poète, passionné de la littérature et écrit depuis le collège. Il enseigne à l’Université Marien-Ngouabi, notamment à l'École nationale d’administration et de magistrature, à la Faculté de droit, ainsi qu’aux différents instituts d’enseignement supérieur privé. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1-La couverture du livre « Et si je t’aime » / DR
2-Lors de la présentation du livre / DR
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