Fête du 1er mai: la célébration de l'événement présentement au Congo

Si hier le 1^er mai était une fête célébrée à l’échelle nationale, aujourd’hui, elle l’est à l’échelle privée. C’est chaque société qui essaie de la célébrer, tant bien que mal, à sa manière. Plusieurs responsables d’entreprise, pour la plupart du privé, organisent, à l’occasion du 1^er mai, un apéritif, des activités sportives ou de la détente en faveur de leurs employés. Ce sont des moments assez prisés par les travailleurs, mais il manque toujours l’ambiance et la saveur du passé.

Au congo, comme dans la plupart des pays dans le monde, le 1^er mai est déclaré chômé et payé. C’est valable aussi bien pour les travailleurs du privé que du public. Ceux qui ne travaillent pas dans une organisation qui n’offrent aucune activité particulaire profitent de le passer à leur domicile, en compagnie de leurs familles ou amis. Pour eux, comme pour la majorité des salariés, ce jour n’est plus ni moins que celui de repos, de détente et de relaxation.

Rappelons que l’histoire du 1^er mai a commencé aux Etats-Unis, en 1886, plus précisément en Pennsylvanie et dans l’Etat de New York. Chaque 1^er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée d’un an. C’est en 1884 que les syndicats américains décidèrent d’imposer, par la grève, qu’à partir du 1^er mai 1886 la durée d'une journée de travail serait de huit heures.