Santé : des sages-femmes édifiées sur le dépistage des lésions précancéreuses

Initiée par la Direction générale de la population avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Congo, la session de formation a pour but de renforcer les capacités des sages-femmes sur la santé sexuelle et reproductive, plus précisément sur la prévention des lésions précancéreuses. « Ce processus avait démarré par la mise en place d’un groupe de formateurs à Kintélé. Pendant cinq jours, les uns et les autres avaient été formés pour cela. A la suite de cette grande activité, un guide d’opérationnalisation de cette stratégie de dépistage des lésions précancéreuses par des méthodes IVA, IVL, a été élaboré et adapté. Nous sommes donc, depuis hier, dans cette salle pour former les sages-femmes, en particulier des Centres de santé intégré de Brazzaville, pour que les lésions précancéreuses du col de l’utérus deviennent une réalité », a indiqué le représentant du représentant résident de l’OMS Congo, le Dr Guy Michel Mbemba.

Selon le Pr Donatien Moukassa, en sa qualité de formateur, la première phase était relative à la formation des formateurs. Cette seconde est une phase d’extension à laquelle participe un échantillon de Brazzaville, c’est-à-dire dix districts sanitaires et dans chacun d'eux, deux à trois sages-femmes ont été choisies, identifiées pour qu’elles reçoivent une formation théorique et pratique. Cette formation s’étendra progressivement à l’intérieur du pays pour que les éléments qui seront récoltés soient utiles dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

Les autres facteurs de risque du cancer du col de l’utérus

Pour la cheffe de service à la planification familiale de la direction générale de la population, Denise Ebondza, il existe plusieurs facteurs qui augmentent le risque de développer un jour un cancer du col de l’utérus : la précocité des rapports sexuels ; la multiplicité des partenaires sexuels ; le tabagisme ; être porteur du VIH ou être sous traitement immunosuppresseur ; le fait d’avoir eu plusieurs enfants (multiparité) ; l’utilisation prolongée de contraceptifs hormonaux ;  enfin, certaines infections sexuellement transmissibles.