Transport en commun : le Syndicat des transporteurs menace d’observer une grève

L’arrêt momentané des activités envisagé dans les premières heures de la matinée du 11 au 13 mars fait suite au préavis de grève déposé auprès des autorités compétentes. Le Syndicat des transporteurs en commun reproche au gouvernement d’avoir augmenté le prix du transport interurbain et la création d'autres taxes:  l’augmentation du prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d'immatriculation.

En effet, il refuse le renouvellement du permis de conduire à 56 000 FCFA,  la durée de permis de conduire à 10 ans, l’augmentation des frais d’établissement de la carte grise ainsi que le prélèvement de la somme de 500 FCFA sur chaque passager de l’hinterland.

Par conséquent, le Syndicat des transporteurs en commun envisage d'augmenter le prix de la course de taxi de 1000 à 1500 FCFA et du bus de 150 à 250 FCFA. Il dénonce à cette occasion le blocage des permis de conduire des usagers en établissement à la direction générale des transports terrestres.

Notons que ce syndicat avait déposé au gouvernement son cahier des charges. Les revendications portaient sur la réduction de 15% des recettes journalières versées aux employeurs car, avec la flambée du prix du carburant, les transporteurs craignent de faire face à plusieurs difficultés liées à leur activité.

« Nous venons par la présente vous transmettre notre préavis de grève suite à notre cahier des charges transmis pour le compte des employés du secteur de transport en commun…Les délais et procédures d'usage fixés par la loi n° 22-88 du 10 septembre 1988 et n° 6-96 du 06 mars 1996 étant écoulés, nous nous trouvons dos au mur sans autre choix que de vous adresser ce préavis de grève qui entrera en vigueur à partir de sa date de signature » , peut-on lire dans l'avis de grève.