Journée mondiale de la santé : une marche sportive marque la commémoration à Brazzaville

Auparavant, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a délivré le message du gouvernement relatif à cette journée dans lequel il a rappelé que selon l’Organisation mondiale de la santé, 400 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé essentiels et 6% des habitants des pays à revenu faible ou intermédiaire basculent ou sombrent davantage dans l’extrême pauvreté du fait des dépenses de santé.

Le thème retenu cette année est « Ma santé-Mon droit ». Le choix de celui-ci, a-t-il poursuivi, est justifié par la persistance et l’éclosion des nouvelles maladies infectieuses comme la maladie hémorragique à virus Ebola ; la covid-19 ; l’augmentation des maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle et les cancers ainsi que la survenue des catastrophes naturelles telles les inondations et les érosions.

Ce thème, a-t-il ajouté, établit clairement la responsabilité de l’homme dans la promotion de la santé en tenant compte de son environnement mais aussi des opportunités pour atténuer les facteurs de risque. C’est sur ce triptyque « environnement-santé-droit humain » qu’il faudra désormais composer pour le bien-être de l’humanité, a-t-il suggéré.   

Malgré les menaces des changements climatiques qui peuvent réduire à néant les progrès réalisés au cours des cinquante dernières années en matière de développement, a-t-il expliqué, l’humanité continue à développer des activités qui ont une influence négative sur les déterminants de la santé.

« Au cours des vingt dernières années, moins d’un tiers des pays sont parvenus à améliorer la couverture des services de santé et à réduire les dépenses directes de santé. La plupart des pays pour lesquels on dispose de données sur les dimensions de la couverture sanitaire universelle ne réalisent pas les progrès escomptés en matière de couverture des services ou de protection financière », a conclu le ministre de la Santé et de la Population.