Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
JugerLundi 4 Novembre 2024 - 17:48 Ouverte le 23 octobre dernier, la session criminelle va se poursuivre jusqu’au mois de mars 2025 avec quelque 71 affaires inscrites à son rôle dont la quasi-totalité concerne les crimes et assassinats. Certains prévenus attendent depuis belle lurette ce moment d’échange et de vérité que les pouvoirs publics voudraient voir se tenir chaque année au regard de la montée de la criminalité dans le pays au cours de ces dernières années. La tenue régulière des sessions criminelles donne l’occasion aux juges d’instruction de diligenter le traitement des dossiers mis à leur disposition et d’éviter aux accusés de passer de longs moments de détention avant les procès. Les présumés auteurs des faits incriminés par la loi seront fixés sur leur sort. Le parquet, lui, s’affaire à prouver leur culpabilité alors que les conseils se battent corps et âme pour décharger leurs clients. En dernier ressort, les juges proclameront la sentence. La justice étant de Dieu dit l’adage populaire, il revient donc aux juges de dire le droit rien que le droit comme le leur recommande la législation en la matière. De l’équité du jugement dépendra la confiance des justiciables.
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