Vie des partis : la réplique du PCT à Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou

Le secrétariat permanent du bureau politique du comité central du PCT a rappelé que l'unique objet de la conférence de presse du président du parti « La Chaîne » était de discréditer les institutions de la République et de s'en prendre « maladroitement et directement » au président de la République. D’après le PCT, le député de Sibiti Il a fait une analyse de la situation socioéconomique du pays qui serait « gravissime à tous points de vue » et conclut à l'apocalypse. « N'ayant que le ministère de la parole et non de l'action, Kignoumbi use de sa position pour développer les propos discourtois à l'égard du président de la République par une attitude désinvolte caractérisée, qui lui tient lieu de pratique politique. De toutes les avancées économiques de ces dernières années, Kignoumbi Kia Mboungou ne voit que les difficultés actuelles, omettant de jeter un regard sur les acquis positifs dans maints domaines, ce qui le maintient dans un aveuglement haineux », a indiqué le porte-parole du PCT, Parfait Iloki, à qui revenait la charge de lire la déclaration.

Pour le PCT, Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou a oublié dans ses « élucubrations » que les difficultés conjoncturelles du Congo touchent aussi d'autres pays de la sous-région. Il estime qu’en se muant en donneur de leçons, le président de La Chaîne « chassé » de son ancien parti, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale pour « intégrisme », oublie qu’il est comptable de la chute de la Banque commerciale congolaise. Considérant La Chaîne comme un parti ethnique, le PCT pense que son seul objectif est de se battre à chaque fois « pour une sinécure à l'Assemblée nationale et croit aujourd'hui se muer en donneur de leçons. »

« Le président de La Chaîne qui, 20 ans après sa création, est resté un parti bébé à l'ombre de lui-même, profite de l'ouverture d'esprit du PCT pour conserver sa position acquise. Cet éternel candidat malheureux à l'élection présidentielle n'est qu'un véritable touriste électoral », a dévoilé le PCT, jetant en quelque sorte le pavé dans la mare. Qualifiant cette sortie médiatique imprudente, le secrétariat permanent du PCT dénonce ce qu’elle appelle « une fuite en avant » d'un député qui avait l'opportunité de se prononcer lors de l'examen des dossiers importants de gouvernance, en sa qualité de deuxième secrétaire du bureau de l'Assemblée nationale. « Bien au contraire, sa productivité à l'Assemblée nationale est quasiment nulle, avec zéro proposition de loi en 22 ans de vie parlementaire », a critiqué Parfait Iloki.

Parlant du message du président de la République du 28 novembre devant le Parlement réuni en congrès, le PCT pense qu’en utilisant un discours calomnieux du genre "Le chien aboie la caravane passe"  lors de son échange avec la presse, Joseph Kignoumbi -Kia-Mboungou n’a rien compris de la sagesse des anciens utilisée par le chef de l’Etat lorsqu’il qualifiait de tâche de la robe de la panthère qui ne sauraient être enlevée par la pluie et des rayons du soleil qui ne sauraient être tordus par le vent. Le PCT a, par ailleurs, rassuré le peuple congolais et ses militants qu'en dépit de la crise conjoncturelle qui perturbe le fonctionnement normal de l'Etat, le gouvernement travaille, avec l'appui des partenaires techniques, économiques et financiers, à stabiliser la situation et à rétablir les équilibres macro-économiques. « Le secrétariat permanent demande au peuple congolais qui aspire à la paix chèrement acquise de demeurer vigilant et de ne pas suivre les marchands d'illusions et les fauteurs de troubles. Il invite ses militants et ses unions catégorielles à suivre les très hautes et sages orientations du président la République dans son message l'État de la Nation, devant le parlement réuni en congrès le 28 novembre 2020 et à redoubler de vigilance dans ce moment décisif de préparation du 6^e congrès ordinaire du PCT et de la compétition électorale qui s'annonce », a conclu Parfait Iloki.