Vaccination: des experts du PEV réfléchissent sur la clarification des procédures de décaissement des fonds

Jeudi 13 Février 2025 - 15:18

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Le Programme élargi de vaccination (PEV), grâce à l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), organise, du 12 au 14 février, à Kinshasa un atelier sur la classification des procédures et mécanismes de décaissement des fonds en faveur des activités de la vaccination.

 

L'atelier vise à renforcer la collaboration entre le PEV et ses partenaires sur les défis liés aux financements des activités de vaccination. Il est donc question pour les participants de définir les mécanismes de partage des informations financières entre le PEV et ses partenaires et de redynamiser la tenue mensuelle des réunions de la sous-commission. Abordé par la presse, le chef de division administrative et financière du PEV, Didier Mbaya, a expliqué les raisons qui ont conduit à l'organisation de cet atelier. "Les résultats de la couverture vaccinale n’ont pas été fameux pour l’année 2023. Le taux de vaccination est descendu à 38% de couverture vaccinale. Malgré le financement que nous avons, on n’a pas atteint 62% de couverture vaccinale des enfants dans notre pays. C’est pourquoi nous avons organisé cet atelier pour voir les faiblesses et remonter la pente », a-t-il fait savoir.

Il a, par ailleurs, souligné que quand les enfants ratent la vaccination, cela représente un véritable danger pour le pays parce que, a-t-il poursuivi, la plupart des maladies combattues sont transmissibles. " En tant que PEV, nous nous occupons des maladies évitables par la vaccination. C’est pourquoi nous nous retrouvons avec nos partenaires, OMS et Gavi, pour faire une petite évaluation en ce début d'année afin de voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché", a t-il renchéri.

Selon Didier Mbaya, plusieurs paramètres font en sorte qu’il y ait une faible couverture vaccinale. « Le gouvernement finance l’achat des vaccins avec l’appui des partenaires, mais le problème qui se pose ce sont les procédures de décaissement de fonds. L’argent est là mais on n’arrive pas à le faire arriver à temps là où les prestataires doivent vacciner l’enfant », a-t-il ajouté, concluant: « Les vaccins sont bien achetés, mais l’acheminement vers les derniers kilomètres pose problème. C’est le pourquoi de la tenue de cet atelier pour voir comment accomplir les procédures pour atteindre les enfants et la couverture vaccinale ».

Cet atelier va adopter des recommandations importantes pour renforcer la vaccination; assouplir les procédures de décaissement des fonds des partenaires à tous les niveaux (gouvernement, Gavi, OMS, Unicef..); respecter les directives et normes de Goma de juin 2007 sur les activités des vaccinations supplementaires; respecter le délai de transmission des justificatifs du gouvernement et des différents partenaires à tous les niveaux et identifier les banques ou agences fiduciaires crédibles dans les milieux.

Blandine Lusimana

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