Barrages de Katende et Kakobola : constat positif de l’avancement des travaux

Samedi 12 Juillet 2014 - 16:00

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Le bilan a été fait par une délégation d’experts qui s’est rendue à Bandundu et au Kasaï dans les sites de construction de ces deux centrales.

La délégation d’experts conduite par la Gestion des centrales de Katende et Kakobola (GCK) s’est rendue récemment, à l’initiative du ministre des Ressources hydrauliques et Électricité (RHE), Bruno Kapandji Kalala, à Bandundu et au Kasaï, dans les sites de la construction de deux barrages hydroélectriques, en vue de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux qui s’y effectuent. Sur le errain, ces spécialistes ont fait un constat positif.

À Katende, cette délégation a relevé le démarrage effectif des travaux du barrage. Elle a noté que la base de vie est terminée et est disponible pour le personnel de chantier. Cependant une source d’eau potable est en train d’être aménagée avec une capacité répondant aux besoins, en plus d’une station de carburant de près de 20 000 litres de volume, qui est déjà fonctionnelle. Pa ailleurs, pour maitriser la météorologie, un laboratoire météorologique est déjà en place.

En ce qui concerne les travaux sur le site de la centrale, ces experts ont noté que l’excavation a atteint près de 30%. Et les bulldozers sont continuellement à pied d’œuvre pour remplir la tâche confiée à l’entreprise indienne, Angélique international Limited. Le canal d’amené, long de 120 m, large de 30 m et profond de 10 m, connaît une excavation d’environ 35%.

Par contre, l’état rocailleux de la roche du site ne facilite pas une creusée rapide. Les dynamites sont donc utilisées pour casser la roche. Cet aspect a, par ailleurs, pour avantage de pourvoir au chantier des pierres nécessaires à la construction du barrage.  La fin de travaux de cette centrale est fixée à mars 2016 alors que le contrat signé en juillet 2011 est entré en vigueur en mai 2012.

Quatre groupes et quatre lignes électriques

La centrale de Katende sera équipée avec quatre groupes de seize mégawatts chacun pour une capacité maximale installée de soixante-quatre mégawatts. Il est aussi prévu la construction de quatre lignes électriques dont les tensions et les distances seront déterminées après les études de faisabilité.  L’énergie électrique produite par ce barrage alimentera les villes de Kananga, de Mbuji Mayi, de Tshimbulu et de Bonkonde. Au niveau du gouvernement, le ministre des RHE, qui suit méticuleusement l’avancement de ces travaux, attend les rapports des études géologiques et géotechniques qui sont en cours. Par ailleurs, les études en rapport avec la topographie et les plans d’infrastructures de la centrale sont terminées.

Respect du délai

À Kakobola, dans le Bandundu, les choses sont beaucoup plus avancées. Le camp de vie pour personnel indien, les bureaux, le laboratoire, le Guest house et les routes internes du site sont tous terminés. Les experts ont souligné que les travaux de génie civil sont presque terminés et qu’il ne restait que quelques travaux au canal de fuite, dans le bétonnage de la chambre de mise en charge et aux supports des conduites forcées. Les rapports de toutes les études sont disponibles, mais avec quelques notes sont encore à approfondir du côté de l’hydromécanique.

La centrale de Kakobola comptera, elle, trois groupes de 3,5 Mégawatts chacun pour une capacité totale de 10,5 Mégawatts. Trois lignes de transport électriques seront construites au départ de Kakobola. Elles vont connecter cette centrale aux villes de Kikwit, de Gungu et d’Idiofa, alors que les tensions et les distances seront également à déterminer après études.

Dans le constat final du terrain, ces experts ont noté  que tout est mis en œuvre par le gouvernement de la République et ses partenaires indiens afin de respecter les échéances arrêtées, pour que les promesses du chef de l’État, Joseph Kabila, se concrétisent dans le délai.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Bruno Kapandji lors d'une descente sur le terrain à Inga