Médecine traditionnelle : l’Association des femmes tradithérapeutes du Congo veut développer la pratique dans le paysMercredi 30 Juillet 2014 - 17:06 L’Association des femmes tradithérapeutes du Congo (AFTC) organise, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la sant é(OMS) et la direction départementale de la Santé de Pointe-Noire, des journées portes ouvertes dans la ville océane, du 29 juillet au 1er aout, au siège de l’arrondissement 3, Tié-Tié Depuis plusieurs décennies, la médecine traditionnelle est valorisée en République du Congo et partout en Afrique. À Pointe-Noire, par exemple, l’AFTC organise des activités diverses dans le but d’encourager la pratique de la médecine traditionnelle. Ainsi, ces journées portes ouvertes ont pour objectif de contribuer au développement et au progrès du système de santé dans le pays. Le thème retenu pour cette année est « la médecine traditionnelle dans le processus au développement durable ». Selon la définition de l'OMS, la médecine traditionnelle se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels, séparément ou en association, pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies physiques et mentales ou préserver la santé. Le temps n'est pas si loin où les pratiques thérapeutiques traditionnelles étaient assimilées à de la sorcellerie voire à du charlatanisme. Et pourtant, avant l’arrivée de la médecine occidentale moderne en Afrique, la médecine traditionnelle était la seule solution vers laquelle les malades pouvaient se tourner pour espérer retrouver la santé. Pour de nombreuses personnes, la médecine traditionnelle est remarquable pour de nombreux problèmes. Elle contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations et de leurs cités. Pendant près de quatre jours, la population ponténégrine va découvrir les multiples vertus qu’offre la médecine traditionnelle, laissée par les anciens. Dirigée par Antoinette Bikani Onongo, sa présidente, l’AFTC veut augmenter le niveau de la médecine traditionnelle au Congo, qui peut apporter des solutions aux personnes malades, voire vulnérables. Cependant elle est confrontée à nombreux problèmes liés aux conditions de travail et le manque de structures adéquates pour assister et héberger les malades. Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :Un échantillon des produits exposés par une tradithérapeute (© Adiac). |