Santé : Aucun nouveau cas d’Ébola enregistré

Depuis la déclaration officielle de  cette maladie meurtrière le  24 aout par le ministre de la Santé publique, on a enregistré un total cumulé  de soixante-onze cas dont dix-huit suspects, vingt-six probables et vingt-sept confirmés et quarante décès. Un cas a été guéri à Lokolia. Trois cent soixante-sept contacts sont actuellement suivis. Un laboratoire mobile a été mis en place à Lokolia pour accélérer le dépistage de cas.  Depuis son installation, ce laboratoire a déjà analysé cent un  échantillons dont vingt-sept se sont avérés positifs au virus Ébola.

Actuellement sur le terrain, la situation est sous contrôle. Les équipes qui sont sur place à Djera, à Boende et à Mbandaka  travaillent en synergie pour endiguer cette épidémie. Au niveau de Kinshasa, grâce à  la télé-conférence qui se tient chaque mardi et vendredi  au siège de l’Unicef, les différents partenaires intervenants dans la lutte contre cette épidémie avec le ministre de la Santé  publique sont en contact avec les équipes  qui sont basées à Djera, Boende et Mbandaka pour  être informés de ce qui se passe sur le terrain. Grâce à cette vidéo conférence, le ministre de la Santé publique et les partenaires  sont en mesure de  faire le suivi de ces interventions qui sont déployées sur place à Djera.

Renforcer la communication pour prévenir l’épidémie

Dans la lutte contre la maladie à virus Ébola, la communication est un volet important pour prévenir cette maladie. Dans le souci d’aider toute personne désireuse d’avoir des informations  sûres sur cette maladie mortelle, le ministre de la Santé publique avait communiqué au cours d’un point de presse deux numéros verts. (+243) 999971005 et  (+243) 810800020. Ces numéros sont  déjà opérationnels  au niveau du ministère de la Santé publique.

Au niveau de la commission communication du comité national de lutte contre la maladie, des supports de communication ont été publiés tels que les affiches, les dépliants, toujours dans le souci de renforcer la communication. Des séances de sensibilisation et des briefings ont été aussi organisés avec des professionnels des medias, des chefs des confessions religieuses.