Bassin Congo : les experts posent le diagnoctic pour une meilleure gestion de l'eauLundi 10 Novembre 2014 - 19:45 Du 10 au 12 novembre, les experts des pays membres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), ainsi que des partenaires techniques et financiers du projet, participent à une réunion de concertation régionale. Il s'agit de la préparation du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du Bassin du Congo. L’objectif du présent atelier est de dresser un état des lieux de chaque État et d’apprécier la pertinence du diagnostic qui en découlera. Il s’agit plus concrètement d’examiner les données et informations collectées, d’évaluer les causes et les impacts des contraintes qui minent la ressource, de faire des recommandations qui guideront une vision commune et, enfin, de proposer une feuille de route pour l’agenda futur. Pour le représentant du GIZ, Bertrand Meinier, l'atelier « consiste à poser un diagnostic afin de dégager les enjeux prioritaires dans le secteur dans la gestion de l’eau. Et cela, dans le but d’identifier d’éventuelles pistes de solutions. C’est l’objectif de cette première étape du SDAGE qui consiste en la définition de l’état des lieux .» Le représentant de l’Union européenne (UE), Juan Fernandez Osuna, a rappelé à l’auditoire que cet atelier constitue la dernière activité du « projet d’appui à la gestion de ressources en eau du bassin du Congo », financé avec 600.000 euros par l’UE depuis le début de l’année 2012 » alors que le secrétaire général de la CICOS, Simon Sakibede, qui a succédé au représentant de l’UE a fait un bref aperçu des différentes phases du processus. « Il serait ainsi judicieux d’impliquer tout le monde aux différentes phases du processus en vue des éclairages nécessaires pour le choix des décisions pertinentes », a-t-il poursuivi. Le directeur général de l’hydraulique, Nicolas Labarre, représentant le ministre congolais de l’Énergie et de l’hydraulique, a rappelé qu'on « ne doit pas occulter l’analyse des faiblesses ressorties au cours de ces mêmes ateliers nationaux que l’on peut qualifier de risques potentiels de ce projet. Ils concernent les conditions d’autonomie de la plateforme, de son fonctionnement ainsi que les conditions de sa pérennisation. » À noter que cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Appui de la gestion des ressources en eau du bassin du Congo » de l’Union européenne et du projet « Gestion transfrontalière de l’eau dans le bassin du Congo » mis en œuvre dans le cadre de la coopération allemande. L'atelier ouvert à Brazzaville constitue est considérée comme la première réunion de la Plateforme de concertation régionale.
Guillaume Ondzé |