Les Nocturnes de la culture congolaise au Centre Culturel Chrisogone DiangouayaSamedi 15 Novembre 2014 - 19:45 Le Centre culturel Chrysogone Diangouaya, dans le 18 e arrondissement de Paris, accueille « Les Nocturnes de la culture congolaise », les 13, 14 et 15 novembre. Trois soirées, de contes, d’expositions photos, de littérature, de dédicaces, de lecture, de musique et de projections où les multiples facettes de la vitalité culturelle du Congo sont célébrées. Ces soirées sont à l’initiative du conteur Jorus Mabiala.
De Russel Morley Moussala, Sophie Gillman, Désiré Loutsono Kinzenguelé, Richard Fabrice Goma, Ella Kinzonzi et Jean Émile Biayenda, des clichés du Congo sur la Sape à Brazzaville, Obamania et le miroir côtoient Les patriarches de la Rumba congolaise, les hommes des planches, en passant par des sujets écologiques. Ainsi, plusieurs thématiques sont abordées dans ce panel de clichés. Débutée le 7 novembre et ce, jusqu’au 5 février 2015, la tournée « Esprit Mbongui », du conteur Jorus Mabiala auprès des particuliers dans 24 villes de France et 12 villes du Congo, a fait escale au Centre culturel Chrysogone Diangouaya pour conter. « C’est un moment d’échanges ou de retrouvailles autour de la parole et du langage », explique le conteur se satisfaisant de son initiative. Le film « un conteur à Paris », consacré au conteur congolais Jorus Mabiala par Sylvain Trousselle, est également projeté. Ces soirées culturelles et festives connaîtront la présence du musicien Alban Tchicaya Wallot.
Roll Mbemba |
«C’est un hymne culturel du Congo que l’on vient d’entonner à Paris », Sophie Gillman, photographe française, a vécu au Congo, jusqu’à ses six ans. Trente deux années plus tard, avec son compagnon Sylvain Trousselle, elle revient au Congo pour se réapproprier ses souvenirs d’enfance avec les yeux d’adulte. La photographe immortalise les joies et les difficultés des populations congolaises avec l’innocence d’une enfant de six ans, trente six ans plus tôt. C’est un peu le Congo qu’elle expose : « je suis fière d’être adoptée », poursuit la photographe qui expose avec d’autres photographes congolais.
