Crise syrienne : le refus britannique ne change pas la position de la France30-08-2013 15:32 Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, le président français, François Hollande, a indiqué que le refus britannique de participer à une action militaire en Syrie ne changeait en rien la position française, déterminée à agir face « au massacre chimique » de la population Pour François Hollande, « le massacre chimique de Damas ne doit pas rester impuni », a-t-il déclaré dans un entretien publié aujourd’hui par Le Monde. Pour lui, malgré le retrait du Royaume-Uni d’une éventuelle coalition, après le refus de ses parlementaires, la position française ne changeait en rien, chaque pays restant « souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France », a-t-il rappelé. Le président français n’exclut pas d’agir avant que le Parlement français ne se réunisse le 4 septembre, s’appuyant selon lui sur « un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime » dans l’utilisation des armes chimiques. Le Parlement britannique a rejeté par 285 voix contre 272 une motion de son Premier ministre, David Cameron, défenseur du principe d’une intervention militaire en Syrie. Les États-Unis, comme la France, n’excluent pas d’intervenir de façon unilatérale, mais dans l’optique de faire la guerre. Ce que semble également dire la France. Noël Ndong |