Pourquoi ce festival Kongo Art ?
L’idée a mûri avec le temps. Chaque pays industrialisé s’est développé avec sa culture et sa langue. J’ai pu mesurer l’engouement que suscite l’Afrique à l’occasion de la Foire africaine, mais je trouvais que le volet culturel n’était pas assez mis en avant lors de cet évènement. Or la diaspora a besoin de pouvoir se ressourcer et d’être reconnue avec ses propres valeurs. L’idée de ce festival germait en moi depuis cinq ans et aujourd’hui grâce à mes partenaires Hop’Sion et Régis Pigasse nous en sommes à la deuxième édition.
Quel est le programme de ce festival ?
La mode est représentée avec ma marque Kamisha Mode. Je suis styliste autodidacte et travaille avec le wax mélangé à d’autres matières. Mais aussi le cinéma, la BD avec Serge Diantatu, l’art avec Rhode Makoumbou, le multimédia, la littérature avec Présence africaine, les Éditions Dagan. Il y aura des ballets traditionnels, de la musique (jazz, gospel, le rap qui sont des descendants lointains de nos griots africains) sans oublier bien sûr la gastronomie.
Pourquoi Kongo avec un K ?
Le K représente la force vitale. Le Kongo avec un K est pris dans son sens initiatique qui vient de notre héritage. L’objectif est de parler du royaume Kongo, qui est au cœur de l’Afrique, et de mettre en avant la culture. Mais il n’y aura pas que des Congolais, des artistes haïtiens, camerounais, sénégalais et maliens seront également représentés car nos différentes cultures africaines se complètent. La diaspora africaine a besoin de puiser un sentiment collectif de reconnaissance et de fierté. Kongo Art appartient à tout le monde !