Mali : séjour d'un expert indépendant des Nations unies du 1er au 10 mars

Suliman Baldo a indiqué qu'en ce moment critique pour le Mali, il était important que médiateurs et parties en présence abordent les questions liées à la justice ainsi que la possibilité de prévenir de futures violations des droits de l'Homme par la mise en place des mécanismes solides permettant d'établir des responsabilités. Il pense que l'institutionnalisation des normes relatives aux droits de l'Homme est essentielle et devrait être une priorité pour les parties aux négociations à Alger.

« Le besoin et l’exigence de justice, de réparations et de garanties de non-répétition exprimés par les victimes devraient également figurer parmi les priorités », a souligné l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’Homme au Mali. Les parties ont signé, le 19 février 2015, une déclaration de consolidation du cessez-le feu, qui prévoit la cessation immédiate de toutes les formes de violence conformément à l'accord de cessez-le-feu et la mise en œuvre des mesures de renforcement de la confiance, en collaboration avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

La question de la libération des prisonniers fait partie de l'accord. Au cours de son séjour, l'expert indépendant s'entretiendra avec les autorités maliennes, les représentants des ONG et des associations victimes, ainsi que le corps diplomatique et l'équipe onusienne au Mali. Suliman Baldo, présentera le 24 mars, les résultats de sa visite au Conseil des droits de l'Homme.