Consultations politiques : la DDC désapprouve la procédure du chef de l'État

« Cela s’est passé au téléphone. Si c’est vraiment des consultations à l’endroit des partis politiques, le gouvernement devait adresser des courriers en bonne et due forme à ces derniers afin d’éviter des soupçons », a précisé Armand Mpourou, lors d'un point de presse, le 20 mai à Brazzaville. Pour la DDC, le chef de l’État doit revoir le calendrier avec un ordre du jour précis.

Tout en approuvant le principe du chef de l’État, ce parti a par contre désapprouvé la procédure adoptée par le cabinet du chef de l’État sur deux points. Premièrement, le fait que le ministre d’État soit le signataire du communiqué de presse appelant à cette rencontre pour évoquer l’état de la nation. Le président de la DDC s'appuie sur la constitution qui stipule que le président de la République ne peut faire l’état de la nation que devant le Parlement réuni en congrès. C’est un manquement grave, a expliqué Armand Mpourou.

Deuxièmement, le communiqué invite les dirigeants des partis politiques et non les  partis politiques dans leur globalité. On suppose que les bureaux nationaux des partis sont exclus de la démarche ou de ces consultations. Or, la DDC pense que cette rencontre devait réunir les groupements et partis politiques ainsi que leurs états-majors. Ce qui n’est pas le cas.

En guise de rappel, Armand Mpourou note que ce qui est plus important, c’est la question de la gouvernance électorale. Le reste concerne le gouvernement qui a un programme à suivre.