Afrique centrale : les journalistes appelés à jouer « les chiens de garde de la démocratie »

Durant les deux jours de travaux, ils ont passé en revue la situation qui prévaut dans cet espace sous-régional. Au menu, les défis que représentent les futures échéances électorales et cette aspiration des populations à la démocratie, à la bonne gouvernance, à la paix et au développement. Des défis qui interpellent, ont-ils reconnu, leur responsabilité en tant que leaders et faiseurs  d’opinions. Dans ce qu’ils ont considéré comme « L’appel de Kinshasa », ils ont envoyé un message poignant et citoyen à différents acteurs politiques et civils.

On peut lire cette invite aux gouvernants de s’investir « pour le respect des textes, à l’organisation des élections réellement libres, démocratiques et transparentes dans un climat apaisé. » Le même message cible aussi les populations appelées à « s’approprier le processus électoral de manière responsable ; à remplir leur devoir civique  et à demeurer vigilantes à toutes les opérations électorales. »

Pour y arriver, les médias ne sont pas épargnés, eux dont le rôle est « cardinal dans la société ». Il leur est interdit « toute manipulation de l’opinion », de céder « aux pressions, d’où qu’elles viennent en demeurant réellement le chien de garde de la démocratie et de la société. »

Cet atelier était organisé par l’USYPAC, avec l’appui de la Fondation Friedriech Ebert (FES). La délégation de Brazzaville était conduite par Édouard Adzotsa, secrétaire général de la Fésytrac (CSTC).