La Région Lazio met le paquet dans la coopération internationale

C’est sans doute la première fois qu’une région italienne, fût-elle emblématique comme la Région Lazio (Latium) qui renferme la capitale Rome, se fait aussi audacieuse dans le développement international. Son président, Nicola Zingaretti, a annoncé un paquet de projets et d’initiatives d’investissements économiques, 48 au total, en Afrique et dans le monde pour une valeur de plus de 10 milliards 900 millions d’euros. Une véritable armée d’entreprises, 1330 de toutes tailles et de tous secteurs, vont se lancer dans cette conquête internationale du savoir-faire italien.

À ses côtés M. Zingaretti avait lundi non seulement son assesseur au développement économique et aux activités productives Guido Fabiani, mais aussi et surtout le véritable poids lourd du développement en Italie, M. Carlo Calenda, vice-ministre pour le développement économique dans le gouvernement de M. Matteo Renzi. Il est la cheville ouvrière des grands accords passés ces derniers mois par l’Italie avec des pays partenaires, dont le Congo, où il a conduit une forte délégation d’entrepreneurs qui ont touché du doigt les potentialités économiques du pays dans tous les secteurs aussi bien à Brazzaville, à Oyo, Ouesso que Pointe-Noire.

Le président de la Région Lazio a annoncé que diverses activités vont désormais recevoir le soutien appuyé de sa circonscription. Par exemple des participations au foires internationales, aux ateliers, l’organisation de rencontres dites BtoB (face-à-face entre des offrants et des mieux-disants), des actions de communications ou de fournitures de services etc… Dix secteurs géants sont concernés : agro-industrie, économie de la mer, technologies de la construction, aérospatial, énergie, industries créatives, tourisme, bio-science, high-tech, artisanat etc... Ils se mouvront en synergie avec leurs secteurs associés.

Ces initiatives et projets vont se réaliser dans un total de 52 pays dans le monde. Et, naturellement, l’Afrique que l’Italie tient désormais pour essentielle à sa stratégie de développement international, y jouira d’une place de choix. Les pays du continent retenus sont ceux avec lesquels Rome entretient déjà un partenariat consolidé : Algérie, Egypte, Maroc, Tunisie, Angola, Congo, Ghana, Kenya et Afrique du Sud. Tout cet engagement va de pair avec une volonté d’offrir aussi une mise à niveau des acteurs dans les secteurs de compétence1. Ils seront formés au Master dit Corce pour la formation en import-export par la Région elle-même.