Festival jazz fusion : la première édition démarre dans trois jours

Située au beau milieu de la ville océane, la cave des rois va accueillir en début de ce week-end, la première édition du Festival Jazz fusion. Son espace est depuis un certain temps, devenu synonyme de passion  musicale, mais également un lieu de rendez-vous pour les amoureux de la musique.

En fait, le Festival jazz fusion est un rendez-vous de musique qui brasse tous les styles de jazz. Pour cette première édition, l’organisation a promis mettre à la disposition du public pontenégrin, des artistes africains aussi talentueux qui vont mettre du lourd dans leurs oreilles.

Le premier, Constantin Malanda, connu artistiquement sous le nom de Scotty Mavula, est un artiste auteur-compositeur à tendance hip hop, natif de Brazzaville. Dernier d’une famille de sept enfants, Scotty Malanda a grandi dans les bas- fonds de Bacongo, un quartier populaire de Brazzaville.

Ancien membre du groupe Tambours de Brazza, l’homme choisit le nom de sa ville natale « Mavula », une ancienne appellation de Brazzaville pour mieux se débarquer et mieux communiquer.

Après un passage au Benin dans les années 98 où il côtoie les grands noms de la musique africaine et des autres contrées, c’est finalement en France  que Scotty Malanda commence sa carrière solo dans les années 2000. Il confirme son talent d’artiste aux multiples valeurs musicales avec la sortie de son premier album en 2010, intitulé « entre deux extrêmes », un  vrai cocktail de rap, soul, jazz, afro-beat et contes modernes

 Le deuxième artiste Koudy, de son vrai nom  Koudwath Fagbemi est une artiste chanteuse guitariste-percussionniste. Âgée de moins de trente ans et mère d'une fille, Koudy  a démarré la musique dans les années 2000 avec les Volcans de la gendarmerie nationale, tout en ayant pour marraine artistique Vivi l'Internationale.

Koudy a eu l'opportunité d'apprendre la musique sous la couverture de feu André Quenum, avec qui elle fait les premiers morceaux de son album. Elle a opté pour les rythmes tradi-modernes dans lesquels elle tire sa source  d’inspiration.

La jeune béninoise a également obtenu une formation musicale à Bruxelles (Belgique) à l’Académie d'été de Libramont. Ensuite, de retour au pays, elle a travaillé avec des acteurs artistiques et culturels comme Athanase Dehoumon, Manu Falla, Florent Eustache Hessou, Serges Ologoudou, l'Institut français de Cotonou, et bien d'autres.

Aujourd’hui, grâce à ses multiples trophées, notamment le prix de Meilleure artiste espoir 2011 de Benin Top 10, celui de gardienne de la musique traditionnelle en 2012 avec Ojupaa Afrik, le trophée Sahel  Hip Hop au Niger en 2014, et le trophée « Femmes battantes 2015 » avec Ori Culture, Koudy n’est plus une artiste à présenter. Les ponténegrins auront la chance de la découvrir sur scène.

La troisième, Sadky, est une jeune artiste qui explore le domaine artistique à travers la musique et la mode, elle est rappeuse et styliste.  De son vrai nom, Prisca Estelle Goudou, Sadky a commencé à s’intéresser à la musique en 2005, et le public l’a découverte en 2008 au côté d’un groupe de jeune intitulé « Aditi ».

En choisissant  le Fon, sa langue maternelle, comme moyen de communication, Sadky s’est faite une identité culturelle dans son pays d’origine. Son parcours artistique ressemble à celui d’une jeune femme qui a décidé de se battre seule pour se donner un nom dans le milieu du showbiz. Dans ses chansons, Sadky développe des thèmes concrets et spirituels, mais pour de nombreux fans, elle donne surtout de la joie.

Rappelons que ce festival va également connaitre la participation du groupe, Racines,  Manito, Shaab Joe et bien d’autres.