Opinion
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Enfin !Mardi 22 Septembre 2015 - 22:13 Le président de la République a donc levé le voile, hier soir, sur la réforme de la gouvernance publique. Il l’a fait sobrement, sans passion, en termes mesurés, soulignant le fait que sa décision de recourir au référendum pour approuver ou rejeter la nouvelle Constitution résultait du processus engagé, il y a plus d’un an, pour consulter sur cette question les forces vives de la nation. Disons-le sans détour : l’annonce du recours au peuple congolais pour décider ou non de la réforme des institutions de la République est une sage décision. Même si elle déplait à ceux qui dénient aux citoyens, sans jamais le dire ouvertement, le droit de se prononcer librement sur le mode de gouvernance qui leur paraît le mieux adapté à leurs aspirations profondes, elle confirme que nous sommes bien une démocratie à part entière. Venant au terme de quinze longues années de reconstruction de notre pays, elle prouve que nous sommes un peuple libre, adulte, capable de choisir par lui-même et sans en référer à quiconque les institutions qui lui conviennent. En agissant comme il le fait aujourd’hui, Denis Sassou N’Guesso, n’en déplaise à ses détracteurs, prouve qu’il est plus que jamais à l’écoute du peuple congolais. Loin d’agir sans prendre l’avis de quiconque, il a enclenché un processus long et précis qui lui a permis de prendre le pouls de la société civile, d’écouter les avis et les conseils de la classe politique, de consulter les spécialistes de la chose publique que sont les membres de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel. Si bien que la décision annoncée hier ne doit rien au hasard, ni à la volonté d’agir seul; ayant été mûrement pesée, elle pourrait bien nous réserver quelques surprises de taille. Voyons donc maintenant ce que nous réserve le texte de la nouvelle Loi fondamentale sur laquelle le peuple congolais va être appelé à se prononcer. Outre le fait que, selon toute vraisemblance, le référendum sera organisé dans les semaines à venir, son contenu permettra de juger la volonté de réforme du chef de l’État et de la majorité qui le soutient.
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