Présidentielle américaine 2016 : trois candidats démocrates et seize républicains en lice pour les primairesLundi 1 Février 2016 - 13:33 Le mardi 8 novembre, la première puissance du monde élira son 45e président, soit huit ans après la présidence de Barack Obama, le premier chef d’Etat américain noir de l’histoire. Mais auparavant, démocrates et républicains doivent, lors des primaires débutés le 1er février, désigner un candidat le mieux placé dans chacun de leur camp pour participer à la course à la Maison Blanche. Quant à l’actuel président, il ne pourra plus briguer un autre mandat en raison des contingences définies par la Constitution américaine qui prévient qu’un président élu ne peut faire plus de deux mandats à la tête du pays. Hormis les candidats indépendants, Michaël Bloomberg, ancien maire de New York, et Jesse Ventura, ancien gouverneur du Minnesota, trois personnes se sont déclarées candidates à l’élection présidentielle du côté des démocrates : Hillary Rodham Clinton, secrétaire d’Etat américain de 2009 à 2013, ancienne sénatrice de New York et ancienne première dame des Etats-Unis de 1993 à 2001 ; Martin O’Malley, ancien gouverneur du Maryland et ancien maire de Baltimore ; et Bernie Sanders, ancien sénateur du Vermont et ancien maire de Burlington. Du côté des républicains, 16 candidats participent aux primaires : Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride ; Ben Carson, essayiste et ancien neurochirurgien ; Chris Christie, gouverneur du New Jersey ; Ted Cruz, sénateur du Texas ; Carly Fiorina, ancienne CEO de Hewlett-Packard ; Jim Gilmore, ancien gouverneur de la Virginie ; Mike Huckabee, ancien gouverneur de de l’Arkansas ; John Kasich, gouverneur de l’Ohio. S’y ajoutent Rand Paul, sénateur du Kentucky ; Marco Rubio, sénateur de Floride ; Rick Santorum, ancien sénateur de Pennsylvanie ; Donal Trump, magnat de l’immobilier ; Rick Perry, ancien gouverneur du Texas ; Cott Walker, gouverneur du Wisconsin ; Bobby Jindal, gouverneur de la Louisiane ; Lindsey Graham, sénateur de la Caroline du Sud et George E. Pataki, ancien gouverneur de New York. D’après les sondages, les choses ont changé contrairement à ce qui était annoncé, il y a une année, concernant Hillary Rodham Clinton et Jeb Buch - le fils de l’ancien président américain George Bush et le frère de l’autre ex-président -, qui passaient pour les vainqueurs inéluctables à la présidentielle de 2016. Ces deux candidats étaient donnés vainqueurs au moment où ils s’apprêtaient à lancer leurs campagnes. Aujourd’hui, Jeb Bush est relégué en queue de peloton des candidats républicains dans la course à la Maison Blanche. Quant à Hillary Clinton, les sondages prouvent que les Américains ne lui font pas confiance malgré son expérience mais préfèrent le changement. Les observateurs s’accordent pour dire aussi que la dynamique de la campagne appartient non seulement à Bernie Sanders, mais aussi à Donald Trump, l’homme qui est actuellement mieux placé pour obtenir l’investiture du parti républicain. Ces deux candidats aux programmes différents puisent tous dans le mécontentement populaire envers la classe politique traditionnelle. Ils doivent leur ascension fulgurante et rassemblent des foules beaucoup plus nombreuses que celles réunies par les autres prétendants. La campagne de Donald Trump dans l’Etat de l’Iowa par exemple a bouleversé le débat politique avec ses déclarations sexistes et xénophobes. Pour l’heure, les seuls candidats républicains qui semblent à même de rivaliser avec ce dernier et peut-être ailleurs, sont au nombre de trois. Il s’agit de Marco Rubio, sénateur qui s’est éloigné de la mouvance ultraconservatrice du Tea Party pour aller vers le centre, et de deux proches du même parti : le sénateur du Texas, Ted Cruz, et Ben Carson, le seul candidat noir. Après les primaires et l’élection présidentielle, le président élu entrera en fonction approximativement deux mois plus tard, soit le 20 janvier 2017.
Nestor N'Gampoula Notification:Non |