NTIC : Idriss Anthonin Bossoto met en avant les nouveaux métiers de la communication

Dans une conférence-débat organisée le 16 mars à l’Institut français du Congo, Idriss Anthonin Bossoto a mis en relief les différents métiers que regorge le numérique surtout en ce qui concerne les emplois, mais également sur le plan technique. Il s'agit  du Webmarketing, Webdesigner, Webmaster, Social Média Manager, Community Manager, Digital Manager, Curateur, Chef de projet Web, Customer, etc.

Pour mettre fin à cette sous-exploitation des métiers de la communication, Idriss Anthonin Bossoto recommande une série de mesures, notamment, « mettre le professionnalisme sur le secteur ; mettre en place un réseau local, régional de communication (échanger et développer un certain nombre de projets), sensibiliser aux opportunités ; encourager les initiatives des jeunes diplômés en matière de consultanat et de création d’entreprise Com ; assurer un meilleur régulation du secteur ; impliquer le secteur privé dans le parrainage des diplômes en communication ; apprendre aux étudiants à être procréatifs, créatifs et faire preuve d’initiative en proposant des services innovants ; initier des ateliers et des colloques, etc. ».

Quant aux opportunités, l’orateur estime que le Congo a besoin d’une nouvelle main d’œuvre (Employabilité et Rémunération). Mais par rapport aux faiblesses constatées, Idriss Anthonin Bossoto, met cependant un bémol. Il fait observer que le numérique aujourd’hui est porteur de nouveaux postes. C’est surtout la main-d’œuvre étrangère. Il précise que nous avons également le problème de compétence, « Il faut être compétitif et faire preuve de professionnalisme », a-t-il renchéri, soulignant qu’aujourd’hui la communication est un secteur qui tend à se diversifier et notamment avec la diffusion des technologies de l’information et de la communication numérique ; l’on constate qu’il y a plein de métiers qui naissent, qui offre les opportunités, mais que la plupart des jeunes aujourd’hui n’arrivent pas à saisir. En République du Congo, l’exception est faite aux Brasseries et aux opérateurs de téléphonies mobiles. C’est ainsi, qu’il incite les utilisateurs à travailler en groupe (le réseautage) sur le plan local, régional, voire même international.

Concluant son exposé, pour Idriss Anthonin Bossoto, l’ère de l’Internet ouvre le champ à de nouvelles formes de communication, dont la communication digitale TICN. Il s’agit des stratégies et des actions de communication menées sur Internet, sur les réseaux sociaux et les terminaux mobiles. Elle prend en compte les nouvelles pratiques, liées aux évolutions.

 Et enfin, il a engagé tous les étudiants présents à s’inscrire dans la révolution du numérique en terme de mises à jour des compétences.