Journée internationale en mémoire des victimes de l’Holocauste : environ 100 étudiants sensibilisés à cette tragédieSamedi 23 Avril 2016 - 13:15 Le 22 avril à Brazzaville, le Centre d’information des Nations unies (UNIC) a commémoré, en partenariat avec l’association "Debout femme autochtone du Congo", la Journée internationale en mémoire des victimes de l’Holocauste placée sur le thème : « l’Holocauste et la dignité humaine ».
« Nul ne peut nier les crimes atroces commis durant l’Holocauste. Chaque année en honorant la mémoire des victimes et en rendant hommage au courage des survivants et de ceux qui les ont aidés et libérés, nous renouvelons notre engagement à prévenir pareilles horreurs et à condamner l’odieuse idéologie dont elles sont issues. Partout dans le monde des hommes, des femmes et des enfants continuent d’être victimes de discriminations et d’agressions, ils sont des millions à fuir la guerre, les persécutions et les privations. Le devoir nous commande de ne pas oublier le passé et d’aider ceux qui ont besoin de nous aujourd’hui », avait déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon le 27 janvier, à l’occasion de la célébration de la journée internationale en mémoire des victimes de l’Holocauste. Un parallèle a été fait avec les réalités actuelles des minorités en Afrique, à l’instar des peuples autochtones. A cet effet, Joachim Emmanuel Goma-Thethet, spécialiste des questions de génocide, a exposé sur le thème : « l’Holocauste quelle leçon aujourd’hui pour les bantous et les peuples autochtones d’Afrique centrale ». Il est revenu sur les cas de génocides contre les peuples autochtones et aussi sur les causes de l’Holocauste, qui est une pratique installée par les Nazis pour exterminer la communauté juive. « L’Holocauste est un tragique exemple de ce qui peut arriver lorsque nous perdons de vue que nous sommes tous humains. Ensemble, dénonçons l’antisémitisme et les attaques dirigées contre certains groupes de population. Ensemble, bâtissons un monde où règnent une paix durable et le respect de la dignité et de la diversité », avait déclaré Ban Ki-moon à cette même occasion. La présidente de l’association "Debout femme autochtone du Congo", Carine Nzimba Zere s’est, quant à elle, focalisée sur le thème: « Mieux se souvenir des victimes de l’Holocauste en luttant contre les discriminations à l’égard des peuples autochtones ». Dans son exposé émaillé de témoignages, elle a mis en relief les relations entre bantous et peuples autochtones, ainsi que la cohabitation qui s’avère difficile entre les deux peuples, car affirme-t-elle : « les bantous considèrent les peuples autochtones comme une race arrière ». Ces conférenciers ont non seulement démontré la nécessité d’éduquer les nouvelles générations sur l’Holocauste et les relatons intercommunautaires pour le respect de la dignité humaine, mais également la nécessité d’élaborer des programmes éducatifs pour prévenir les actes de génocide. Pour rappel, depuis 10 ans, le programme de communication sur l’Holocauste et les Nations unies se sont assignées pour mission de faire connaitre l’Holocauste aux jeunes. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Une vue des élèves suivant l'exposé Notification:Non |