Fondation O'dellya: Brunch dominical autour de la redynamisation du projet « pacte technologique »Mardi 25 Octobre 2016 - 15:15 Après la première approche lors de la campagne présidentielle au Congo, l’équipe du projet pacte technologique s’est réunie dimanche 23 octobre à Paris autour d’une dizaine de chefs d’entreprises congolais en France, afin de définir les prochaines étapes de redynamisation Au menu de la séance de travail, une interrogation unique : quelle ligne adopter pour susciter une adhésion nationale à ce projet qui ambitionne de donner à l'Etat congolais les outils nécessaires pour une gestion et un fonctionnement 2.0 pour accompagner sa croissance économique par l’outil technologique, ainsi que son développement autour de l’intelligence numérique ? La première approche de présentation du pacte technologique s’était effectuée lors de la campagne présidentielle au Congo. Roland Chrisbel, président de la fondation O'dellya et initiateur du « pacte technologique » avait conduit une délégation chargée de sensibiliser sur le bien-fondé de ce projet, avec notamment pour cible privilégiée, les neuf candidats à cette élection. Cette sensibilisation avait provoqué un grand débat. Elle avait suscité auprès de la quasi-totalité des neuf candidats une claire adhésion. Roland Chrisbel se souvient qu’une image se dessinait aux perspectives d'un système de gestion intégrateur garantissant à l'administration publique dans sa transversalité et à tous les autres secteurs du pays tant publics que privés: la transparence, la traçabilité, renforçant ainsi l'état de droit, et la crédibilité des institutions. « Six mois après, il est temps de donner une nouvelle dimension à ce projet », constate l’initiateur. En ligne de mire, une relance qui se fera d’une façon organisée en collaboration avec le Réseau international des Congolais de l’étranger, en associant l’ambassade du Congo en France, les chefs d’entreprises et les porteurs de projets désireux d’aller investir au Congo. L’année 2017 a été retenue avec, en prévision, deux étapes décisives : une rencontre courant janvier et, dans la foulée, un voyage au Congo, « où nous envisageons qu’il se fasse sous l’égide de l’ambassade », confie Roland Chrisbel. Pour Corine Marteau ayant déjà conduit une délégation de Congolais de France au Congo lors des festivités de la municipalisation de Sibiti 2014, plusieurs Congolaises chefs d’entreprises sont prêtes à participer à la mise en place du « pacte technologique » au Congo. « C’est dans le même esprit que le collectif des Congolais de France avait ouvert une maison d’informatique pour tous à Zanaga dans la Lékoumou », a-t-elle déclaré pour justifier son affirmation. « Le RICE mettra à disposition son réseau », a promis Kader Christian Keita, secrétaire général du Réseau international des Congolais de l’étranger. « Nous finaliserons notre travail préparatoire par des ateliers en janvier 2017 ». Au cours de ces séances de travail à venir courant janvier, Kader Christian Keita compte bien que les participants viendront, en justifiant d’une véritable expérience de chefs d’entreprise prêts à aller investir au Congo. Face aux vœux pieux, Eline Ndinga, consultante RH et à la tête du cabinet de recrutement NSRH Consulting, a estimé que « le pacte technologique est une aubaine de planification de la formation et la gestion des compétences au Congo ». Sur le plan du financement des projets, « nous irons chercher les financements appropriés », a confié Laeticia Balou, créatrice du cabinet Leading Business Global Consulting. De son côté, Arnaud Guillaume Kouka, porteur d’un projet de start-up dans le tourisme au Congo, a envisagé de passer en revue les ressources naturelles de notre pays au service de la gestion du tourisme de masse. Bel enthousiasme dominical entre les participants qui se retrouveront, dans une semaine, pour définir les différentes missions des organisateurs de la rencontre de janvier prochain. Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Brunch dominical autour de chefs d'entreprises congolais en France organisé par O'dellya à Paris Notification:Non |