Opinion
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PaixMardi 10 Décembre 2013 - 2:00 Tous ceux qui ont vu hier le pape François et le président Denis Sassou N’Guesso se parler au Vatican peuvent en témoigner : le courant est passé et bien passé entre les deux hommes. Au point que l’on peut tenir désormais pour acquis que les actions menées par notre République afin d’instaurer une paix durable sur toute l’étendue du Bassin du Congo seront soutenues, accompagnées, favorisées par les plus hautes autorités de l’Église. Nul, bien sûr, ne saurait dire avec certitude ce qui s’est dit d’abord entre les deux hommes lorsqu’ils parlèrent en tête à tête, puis entre le chef de l’État congolais et le nouveau secrétaire d’État du Saint-Siège, mais il ne fait aucun doute que les propos échangés étaient empreints de compréhension, d’amitié même. Parfaitement informés de ce qui se passe en Centrafrique et en République démocratique du Congo, le pape François et Mgr Parolin savaient qu’ils avaient là une occasion unique d’échanger sur des problèmes qui concernent de façon très directe la plus importante communauté chrétienne de la planète. Et bien entendu ils ne l’ont pas laissée passer. La rencontre qui s’est déroulée hier au Vatican apparaissait d’autant plus importante qu’elle survenait au lendemain du sommet de l’Élysée où les questions liées à la sécurité en Afrique centrale avaient tenu, deux jours durant, une place importante dans les débats. Synthétisées par l’un des principaux acteurs de cette rencontre, les conclusions de cette conférence intéressaient au plus haut point les autorités du Vatican. À bien des égards, elles leur permettront, en effet, d’affiner les actions qu’elles conduiront sur le terrain, dans les mois et les années à venir, pour empêcher les conflits actuels de se muer en guerre de religion. Souhaitons que, de retour à Brazzaville après avoir rendu hommage à Prétoria à son ami Nelson Mandela, le président Denis Sassou N’Guesso formule pour notre peuple les espoirs qu’il peut légitimement tirer des rencontres de Paris et de Rome. En ces temps incertains où le pire se produit dans l’un de nos pays frères, où le fanatisme génère les pires massacres, où la violence gratuite semble prête à détruire l’État de droit, ce message de paix, d’humanité est attendu par nos compatriotes. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |