Lutte contre les antivaleurs : un gala de bienfaisance en faveur des enfants victimes des violences

Samedi 4 Janvier 2014 - 16:00

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Placé sous le thème « Femme et société », le gala organisé récemment par la Fédération des femmes pour la paix mondiale (FFPM) au centre culturel Sony-Labou-Tansi, à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, s’inscrivait dans le cadre des Journées internationales de lutte contre les violences faites aux femmes et de lutte contre le VIH/sida

Au total près de 100.000 FCFA ont été collectés à l’issue de ce gala pour la création d’une fondation qui prendra en charge, entre autres, les enfants orphelins, les victimes des violences de tout genre et les personnes souffrant des séquelles post-traumatiques. Ces fonds, dont la fin de l’opération de collecte est envisagée pour fin février, serviront aussi de base pour la création d’une école à caractère social qui prendra en charge l’éducation de ces enfants (30 %) pendant l’année scolaire 2014-2015.

Au cours de cette rencontre qui a duré presque toute la journée, une action a été mise sur la protection des enfants de moins de 15 ans victimes des violences et exposés au danger d’infection par le VIH/sida. Exposant sur le thème « La famille est l’école de l’amour », la présidente de la FFPM, Carroline Pwati Solo Mulanga, a rappelé que celle-ci était aussi l’endroit le plus sûr pour bâtir la société. « Tout être est né d’une famille. Les racines, les fondamentaux de l’existence, les mentalités, les comportements d’un être partent de la famille. Celle-ci est le cadre dans lequel un homme se rencontrent en toute conscience s’aiment, s’épanouissent, se multiplient, éduquent et élèvent leurs enfants », a-t-elle expliqué.

Où sont les parents responsables ?

Selon elle, si les humains écoutaient leur conscience, ils ne pourraient admettre qu’un parent renie son enfant ou vice-versa, qu’un mariage se brise. « Les enfants de la rue ? Mais où sont ces adultes responsables et conscients qui les ont conçus ? Où est alors la famille africaine d’autan qui siégeait quand cela ne marchait pas ? Où sont nos mœurs qui défendaient et encadraient notre jeunesse, prévoyant les maux avant même leurs causes ? Les orphelins sans nourriture ni abris, ni vêtements, les guerres et autres maux, mais où est ce sentiment qui forge couple, ménage, famille, société, nation ? », s’est-elle interrogée.

Carroline Pwati Solo Mulanga a, par ailleurs, exhorté tout le monde à être des personnes de conscience capables de fonder des familles d’amour vrai pouvant être les graines précieuses pour la semence d’un monde de paix durable. Rappelons enfin que trois femmes ont été nominées ambassadrices de la paix, notamment Maguy Maniala, Christine Otsoumba et Patricia Rose Mvoukani.

 

Parfait Wilfried Douniama