Syndicat des Douanes du Congo : les nouvelles instances installées

Deux temps forts ont marqué cette séance : la signature du procès-verbal d’intronisation, puis la transmission des attributs au nouveau président par la remise de l’étendard de l’organisation à ce dernier, et le port de foulards à l’ensemble des membres du bureau exécutif.

Dans son discours de circonstance, en effet, ayant pris la mesure de la problématique sur les enjeux qui attendent les nouvelles instances, Jean Bernard Malouka a invité le nouveau bureau à observer ce qui avait été décidé lors de l’assemblée élective du 20 décembre 2013. Retraçant les grandes lignes, le secrétaire général de la Cosylac a cité : « Liberté d’opinion et d’expression ; unité d’action dans la solidarité ; refus de la recherche du gain facile au détriment des intérêts individuels dans la recherche des solutions dans le secteur. » Et d’ajouter : « Ce n’est qu’à ce prix que le Sydoc remportera les victoires dans l’exercice de ses missions qu’on peut à juste titre rappeler : défendre et améliorer les conditions de vie des travailleurs des douanes par tous les moyens y compris la grève, dans le respect des dispositions réglementaires de notre pays. »

Sur un autre temps et dans un langage empreint de courtoisie, le nouveau président du bureau exécutif national du Sydoc, Just-Macaire Boudimbou, a livré son message et donné les orientations de son action à la tête du Sydoc. Parlant du paiement de la prime de rendement des années 2011-2012 et l’amélioration des conditions de travail et de vie en milieu douanier, comme principal cheval de bataille de son action au regard du retard qu’accuse la tutelle sur ce domaine, pour tenir ce pari, la substance de sa mission se résume, entre autres, à prôner partout la justice et le partage pour la paix sociale et l’harmonie en milieu douanier. « Les résolutions sont contenues dans un cahier des charges adressé à la tutelle et à l’administration pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des douaniers et pour l’application stricte des textes législatifs et réglementaires, facteur indispensable pour la réalisation des prévisions budgétaires », a-t-il indiqué.

Prenant acte, la représentante du directeur général des Douanes et droits indirects, la directrice administrative et financière, Célestine Essende-Okondzo, a en guise de mot de fin, demandé au nom du directeur général des douanes et des droits indirects en mission et en son nom propre, aux agents de la douane, à travailler main dans la main pour réaliser ensemble chaque année ce que la tutelle attend d’eux.