Vie des partis : la JUR n’est pas prête d’adhérer à l’opposition officielle

 Sans pour autant renier l'opposition dite constitutionnelle,  Briand Aurélien Miamissa  pense que la démarche amorcée est erronée, soutenant qu'on ne peut pas se dire  opposant et accompagner le système en place. L’opposition, a indiqué le président de la Jeunesse unie pour la République (JUR), est un contrepouvoir qui a pour missions de regarder les failles d’un système, d'apporter des critiques pour que le mieux puisse se faire. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui au Congo, a-t-il déclaré.

  « Si l’opposition se met à accompagner le pouvoir en place, ce n’est plus une opposition, elle devient l’aile cachée du système », a-t-il renchéri, martelant que son parti refuse d’être aux ordres.

« Nous voulons être une opposition indépendante qui critique quand cela ne marche pas et qui, quand cela va bien, se tait et observe. Nous avons, par exemple, les problèmes de la corruption, de la dette qui est colossale dans notre pays, etc. L’opposition en parle-t-elle ? je dis non. Depuis qu’on a cette opposition dite constitutionnelle, aucun discours n’est plus possible et nous, en tant que JUR, nous pensons que le système est en train de prendre une démarche qui n’arrange pas le peuple ni même la situation du pays », a déclaré Briand Aurélien Miamissa.

Abordant la question du dialogue, il a préconisé qu’il devrait se tenir sous l’égide de la communauté internationale non pas pour vouloir écarter certaines personnes mais pour trouver un consensus dans la résolution des problèmes qui minent le pays. « Il faut donc que nous ayons une opposition véritablement responsable, pas guerrière ou ennemie du pouvoir mais forte. Alors à ce moment-là, nous adhérerons à celle-ci », a-t-il conclu.