Processus électoraux au Congo : la société civile congolaise échange sur la problématique à BrazzavilleLundi 10 Mars 2014 - 15:13 Le Forum de la société civile pour les élections libres et transparentes (Fosocel), réunit à partir d'aujourd'hui et ce pour trois jours à Brazzaville, près d’une centaine d’acteurs sociaux pour discuter et échanger sur « les processus électoraux au Congo : analyses-critiques ». Pour le président du Fosocel, Céphas Germain Ewangui, ces travaux sont consacrés à une évaluation critique des processus électoraux au Congo depuis 2002 jusqu’à aujourd’hui. « Nous aurons à examiner, de manière minutieuse, les atouts et les faiblesses, les succès et les échecs, les performances et les contre-performances de l’inexorable marche de la République du Congo vers la démocratie », a-t-il déclaré. « La démocratie n’est pas synonyme de multipartisme. Elle a un contenu, des paramètres, des exigences et des conditions à réunir et à sauvegarder », a-t-il poursuivi. « Parmi ceux-ci, on peut citer : la garantie des libertés publiques et fondamentales ; la présence des partis politiques performants et d’institutions d’appui à la démocratie qui se doivent d’être dynamiques pour jouer pleinement le rôle de contre-pouvoir ; l’organisation régulière d’élections qui doivent être libres, régulières, transparentes et équitables, attestant s’il en était encore besoin qu’en démocratie le pouvoir politique n’est pas au bout du fusil, mais a un fondement légal et qu’il s’acquiert à travers des procédés pacifiques et spécifiques édictés par les lois qui régissent tout système qui se veut démocratique, en d’autres termes, les lois sensées être en harmonie avec l’environnement législatif international », a renchéri Céphas Ewangui. Et le président du Fosocel d'ajouter : « La responsabilité qui nous incombe est de passer en revue l’ensemble de ces paramètres et non seulement, de critiquer et de formuler les recommandations utiles, mais aussi et surtout, en tant qu’acteurs de la société civile, de cerner la part de responsabilité qui nous revient et des défis que nous devons ensemble relever pour faire triompher l’œuvre de construction et de consolidation de la démocratie au Congo. » Au cours de ces trois jours de travaux, les participants suivront plusieurs communications, entre autres : « La restitution des conclusions de la concertation politique de Dolisie » ; « Démocratie et processus électoraux en Afrique au Sud du Sahara : analyses-bilan » ; « Problématique de la liberté de la presse au Congo » ; « Société civile et observation des processus électoraux : atouts et limites » ; « La participation des acteurs de la société civile aux processus électoraux : problématique et enjeux » ; et « Les défis du réseautage des organisations de la société civile spécialisées en matière électorale ». Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Présidium des travaux |