Nouvelle législature : l’Assemblée nationale installe son bureau provisoire

Ils étaient quatre cent trente-quatre députés nationaux sur les quatre cent quatre-vingt-cinq élus à avoir pris part, le 28 janvier, à la session extraordinaire consacrée à  l’ouverture de la nouvelle législature. L’hémicycle du Palais du peuple a, comme il fallait s’y attendre, connu une ambiance particulière avec les nouveaux élus dont plusieurs vont expérimenter l’activité parlementaire à l’issue des élections du 30 décembre 2018. L’ambiance était bon enfant pour cette séance inaugurale où, faisant fi de leurs couleurs politiques, les nouveaux élus se sont passés des accolades comme dans le meilleur de monde,  sans arrière-pensée.     

Un seul point était inscrit à l'ordre du jour, à savoir la mise en place du bureau provisoire. Conformément à la Constitution, il est présidé par le doyen d’âge assisté de deux benjamins. C’est Gabriel Kyungu wa Kumwanza en tant que le plus âgé des députés nationaux qui a pris les commandes de ce bureau. Il sera assisté de Jackson Uhuse Atingoto (26 ans) et Aminata Namasiya Bazego (25 ans).

Vérifier et valider les pouvoirs, élaborer et faire adopter le règlement d’ordre intérieur, élire et installer les membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions 111 de la Constitution, telles sont les tâches qui sont dévolues au bureau provisoire de la chambre basse du parlement. Dans son discours inaugural, le patriarche Gabriel Kyungu a mis une emphase particulière sur la nécessité pour chaque député de prendre à cœur l’activité parlementaire en dotant la chambre basse d’un règlement d’ordre intérieur susceptible de garantir des débats enrichissants et apaisés. « Je formule un vœu ardent que tous, puissiez assurer votre bureau provisoire d’une participation assidue à ces travaux, de sorte que le texte du règlement intérieur garantisse à votre chambre des débats enrichissants et apaisés », a-t-il déclaré.  

Notons que la nouvelle Assemblée nationale devra compter un effectif de cinq-cents députés après la tenue retardée, en mars, des législatives dans les circonscriptions de Beni (ville et territoire), Butembo ville (Nord-Kivu) et Yumbi (Maï-Ndombe).