Activités portuaires : désengorger urgemment MatadiMardi 18 Novembre 2014 - 16:47 Après le départ de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) de l’enceinte du port et l'installation de ses services dans un bâtiment voisin, la ville portuaire dispose désormais d’un port sec initié et financé par le groupe Ledya au quartier Ango-Ango. Pour l’autorité provinciale, le principal effet attendu de la mise en service du port sec est l’accélération de la rotation et le traitement plus rapide des conteneurs maritimes. Au-delà, le projet encourage la création d’emploi. Une telle initiative, a-t-elle poursuivi, contribuera à stimuler les hommes d’affaires du Bas-congo à consolider leurs investissements dans la deuxième province de la RDC pour la contribution aux recettes publiques. Il faut espérer la multiplication des investissements dans différents domaines socio-économiques. L’administrateur propriétaire du groupe Ledya, Jean Lengo, a évoqué l'apport louable de son projet à la problématique du désengorgement du port de Matadi. Il s'agit d'un ouvrage doté d'équipements de manutentions ultramodernes pour transbordement et transfert rapide de conteneurs. Ce port sec passe pour un évènement de taille dans le Bas-Congo au point de mobiliser toute la crème politique et économique de la province. Le projet a suscité et continue de susciter l’intérêt général, y compris chez les opérateurs œuvrant dans le secteur maritime. Le projet qui a été financé à une hauteur non révélée dispose d’un grand bâtiment devant abriter en son sein plusieurs cellules capables d’abriter les succursales des banques commerciales. Ces dernières seront connectées directement au guichet unique de la DGDA et à d’autres services publics intervenant dans le circuit de dédouanement. Pour les autorités provinciales, cette initiative louable d’un digne fils de la province est d’un apport considérable pour désengorger le port public de la Société commerciale des transports et ports. Elle profite d’un terrain propice à sa réussite, notamment l’amélioration du climat des affaires et l’éclosion de l’entrepreneuriat à l’échelle du pays. Laurent Essolomwa |