Afrique centrale : la BDEAC accompagne l’industrialisation des États

Mercredi 18 Juin 2014 - 14:42

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La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) s’engage à financer les projets liés à l’agro-alimentaire et à la transformation du bois ainsi que la réalisation des études destinées à la structuration des filières porcine et avicole. L’objectif est de garantir la sécurité alimentaire en rendant disponible la production locale

Le président du conseil d’administration de la BDEAC, Michaël Adandé, a dévoilé les projets de l’institution bancaire à l’issue d’une session ordinaire tenue le 17 juin à Brazzaville.

« La sécurité alimentaire est une préoccupation majeure de nos États. Il faut que nous prenions toutes les dispositions devant leur permettre de ne plus dépendre essentiellement des importations dans ce domaine », a-t-il déclaré.

Pour ce faire, la banque prévoit de mener au préalable des études afin de détecter les difficultés de mise en œuvre des projets des petites et moyennes entreprises et industries désireuses de s’installer dans ces domaines d’activité. Elles pourront bénéficier de l’appui de leurs États respectifs.

Les institutions bancaires interviendront à la suite des États afin d’apporter les financements. Michel Andandé a précisé que cet appui des banques concernerait uniquement les projets susceptibles de créer des emplois et de lutter contre la pauvreté.

« Désormais, la BDEAC s’organise de plus en plus pour mener des études qui seront mises à la disposition des États et des opérateurs économiques privés, pour permettre un développement plus harmonieux de nos économies », a-t-il souligné.

Les résultats de 2013 sont encourageants

Les comptes de l’exercice 2013, qui s’élève à plus de quatre milliards FCFA, seront présentés à l’assemblée générale des actionnaires prévue le 24 juin prochain, pour son arrêt définitif.

« Les résultats sont encourageants. Mais il faut rester vigilant en vue de les maintenir de façon durable », a souligné Michaël Adandé, avant de souligner que cette embellie ouvrait la voie à des défis encore plus grands, qui nécessiteraient le soutien des actionnaires.

Il est notamment nécessaire de parachever l’augmentation du capital décidé en 2009, en s’appuyant sur les réformes engagées et sur les dispositifs qui sont en train d’être mis en place pour le bon fonctionnement de la structure. Le but est de permettre à la banque de rendre opérationnel son plan stratégique 2013-2017.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Le conseil d'administration de la BDEAC (© DR).