Afrique : l’IA met fin aux barrières linguistiques

LugandaGPT, un modèle linguistique basé sur l’intelligence artificielle (IA), rend le contenu numérique plus accessible à des non-anglophones en prenant en charge les langues autochtones, mettant fin aux barrières linguistiques limitées par l’accès à la technologie, aux affaires et à l’éducation en Afrique. La plupart des contenus en ligne étant disponibles en anglais ou dans d’autres langues dominantes, de nombreux entrepreneurs et étudiants africains ont eu du mal à participer pleinement à l’économie numérique. LugandaGPT et d’autres solutions similaires basées sur l’IA changent la donne en permettant une traduction et une communication fluides dans les langues locales.

L’ambassadeur Philip Thigo, envoyé spécial du Kenya pour la technologie, a souligné le vaste potentiel commercial des modèles d’IA adaptés aux langues africaines, un continent où les PME stimulent la croissance économique.  L’ambassadeur Philip Thigo a également évoqué les défis qui entravent l’adoption de l’IA en Afrique, notamment le coût élevé de l’infrastructure de données, la pénurie de professionnels de l’IA formés et la puissance de calcul limitée.

Alors que Washington envisage une éventuelle interdiction de TikTok, les entrepreneurs africains se préparent à d’éventuelles perturbations. Nombre d’entre eux ont créé des entreprises florissantes en utilisant la portée organique de TikTok pour se connecter avec les clients. Aujourd’hui, ils élaborent des stratégies sur la manière de naviguer dans ce paysage numérique en évolution et de trouver des plateformes alternatives pour soutenir leur croissance. Le déficit commercial de l’Ouganda dépassant les 300 millions de dollars en août 2024, la poussée vers la substitution des importations n’a jamais été aussi cruciale.