Arts martiaux : les clubs de close-combat sous la bannière d’une association

La pratique du close-combat au Congo vient de franchir un nouveau pas. Les trois clubs existant dans le pays ont résolu d’unir leurs forces pour constituer désormais l’Association congolaise de close-combat (ACC). La structure, ayant pour devise « vaincre simplement », est dirigée par un bureau dont Mateve Makaya est le président.

L'ACC s’est fixé plusieurs objectifs. La vulgarisation de la discipline sur l’ensemble du territoire national demeure la priorité. Pour ce faire, les sections seront créées dans les départements et des séminaires de formation seront organisés en faveur des moniteurs de clubs. Dans son mot de circonstance, Mateve Makaya s’est dit satisfait de la mise en place de cette structure. Il a par ailleurs appelé les close-men (pratiquants de la discipline) à ne pas faire de cet art martial, un outil de délinquance. « La rue n’est pas un tatami ni un ring. Vous devez donc faire preuve de beaucoup de retenue », a-t-il déclaré, à l’issue d’une cérémonie de sortie officiellement agrémentée par les démonstrations des pratiquants du Kung-Fu et du Kyokushin.

En rappel, le close combat, encore appelé combat rapproché, a été inventé pendant la Seconde Guerre mondiale par les militaires anglo-saxons sur la base des arts martiaux japonais (Judo, Ju-jitsu, Karaté). La discipline a fait son entrée au Congo en 1988, grâce à maître Bernard Boula, créateur du tout premier dojo dans le pays la même année.  

Les participants à la cérémonie de la naissance de l’ACC ont reçu des diplômes d’honneur et d’encouragement. Le président de la structure, Mateve Makaya, a souligné que l’association travaillera avec pour perspective d’être affiliée à une fédération avant de devenir, elle-même, une fédération à part entière.