Assistance : le Rotary Club offre des médicaments aux districts sanitaires de Bacongo et Moungali

Le don destiné aux districts sanitaires de Brazzaville a été réceptionné par le directeur départemental de la Santé, Jean Claude Moboussé, en présence du personnel médical du CSI de Bissita situé dans l’arrondissement 2, Bacongo.

La donation s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la santé, ce 7 avril, a-t-il expliqué. Jean Claude Moboussé a rappelé à cette occasion que dans le cadre du profil épidémiologique, c’est toujours le paludisme qui occupe la première place en matière de morbidité et de mortalité. Ces deux dernières années, la série s’est empirée à cause de la pandémie du coronavirus.

"Aujourd’hui à la veille de cette célébration, nos amis de Rotary Club nous font un don de médicaments pour prendre en charge des cas. Ceci intègre, d’ailleurs, la stratégie nationale de la prise en charge du paludisme simple et grave, gratuite, pour les cibles de 0 à 15 ans et de la femme enceinte. Nous allons y veiller pour que l'on se rende compte qu’effectivement le médicament a été utilisé à bon escient en faveur des malades", a indiqué le directeur départemental de la Santé.

Pour sa part, le président du Rotary Club Brazzaville Djoué Doyen, Chander Lhys Moeny Makaya, a déclaré qu’au Congo le PNLP a présenté récemment à Brazzaville le plan de la campagne dénommée « Zéro palu je m’engage en République du Congo », lors de la réunion organisée en partenariat avec Catholic Relief Service. Cette campagne a pour objectif d’accompagner la mobilisation des parties prenantes dans la lutte contre le paludisme au Congo à l’horizon 2023.

Selon le rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde, pendant la pandémie de covid-19, a-t-il dit, les pays et leurs partenaires ont réussi à éviter le pire des scénarios en ce qui concerne le nombre des décès dus à celui-ci, en mettant sur pied une riposte urgente et acharnée.

D’après ce rapport, a-t-il ajouté, le nombre de cas de paludisme a été estimé à 241 millions en 2020 contre 227 millions en 2019, soit une hausse de près de quatorze millions de cas, ainsi 95% des cas ont été enregistrés dans la région Afrique de l’OMS. En termes de décès, 627 000 personnes sont mortes en 2020 contre 558 000 en 2019, soit une hausse de 69 000 personnes. Entre les périodes 2005-2011 et 2015-2019, l’utilisation des ACT chez les jeunes enfants pour lesquels des soins avaient été sollicités est passée d’une médiane de 39% à 76% en Afrique subsaharienne.