Aviation civile : le Congo près d’être écarté de la liste noire de l'UE

Le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Rodolphe Adada, l’a annoncé le 5 octobre à Brazzaville, de retour du Canada où il a pris part à la trente-huitième session de l’assemblée générale de l’OACI. En marge de ces assises consacrées à la sécurité aérienne internationale, le ministre avait également pris part à une réunion spéciale sur la sécurité aérienne congolaise. L’occasion a permis aux techniciens et spécialistes de l’aviation civile internationale d’analyser en profondeur la question aérienne congolaise.

Il ressort de cette autopsie faite à travers plusieurs audits que le Congo, engagé dans le processus de réformes depuis plusieurs années, a réalisé des progrès considérables conformément aux normes internationales de l’OACI. En conséquence, le secrétariat général de l’OACI a décidé d’écarter le Congo du site de sécurité, une étape qui prélude au dernier virage qui  consacrera le Congo comme pays conforme. «Nous avons repris un plan d’action correctrice cette fois-ci plus contraignant, nous l’avons fait adopter par l’OACI et nous sommes en train de le suivre. C’est donc ces premiers résultats qui ont fait que nous ne sommes plus sur le site sécurisé, cela ne veut pas dire que nous avons fini la feuille de route que nous nous étions fixée », s’est réjoui le ministre Rodolphe Adada. Ajoutant par ailleurs : « Notre agence, l'Anac, avait fait l’objet d’un audit et un certain nombre de non-conformités avaient été relevés, un programme avait été suggéré par l’OACI pour réparer ce qui n’allait pas, c’est un plan d’action correctrice. »

Le succès avéré, permettra à l’UE de supprimer systématiquement le Congo de sa fameuse liste noire et permettra au pays de reconquérir sa place d’antan. Satisfait d’avoir franchi cette étape, Rodolphe Adada a pris l’engagement de travailler avec optimisme afin d’atteindre cet objectif. « Il est vrai que nous avons déjà surmonté les points les plus difficiles et il nous reste à continuer dans cette lancée pour reconquérir la place et l’image d’antan de l’Anac qui était une référence », a-t-il conclu.