Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Brazza vitSamedi 20 Juillet 2024 - 18:33 Ce n’est pas de la provocation. Elle n’a pas lieu d’être puisqu’elle est sans objet. Ce n’est pas non plus de la fantaisie. Elle n’a jamais intégré notre conception du rapport avec nos lecteurs pour qui nous avons beaucoup de considération et ils le savent. C’est le terrain. Oui, Brazzaville bouge ! En centre-ville, comme dans plusieurs quartiers de ses neuf arrondissements, la capitale congolaise a entrepris une mue persévérante. De vastes surfaces commerciales naguère réservées au cœur de la grande cité de près de deux millions d’habitants aujourd’hui sont désormais implantées dans des zones périphériques. Et fréquentées par une clientèle curieuse et enthousiaste. Sur les grandes avenues, des édifices modernes sortent de terre comme le montre la démolition de jour en jour des bâtisses d’un modèle plus ancien vouées à disparaître dans les années à venir. Hôtels et appartements de haut standing changent inexorablement le visage de Brazza-la-verte. Il n’y a pas de doute que si ce rythme est maintenu, le regard sur notre capitale politique et administrative aussi changera. A l’évidence ce constat futuriste n’éclipse en rien les nombreux problèmes que connaît l’hospitalière agglomération élevée sur la rive droite de l’imposant fleuve Congo. En 144 ans d’existence, la principale ville du Congo a gagné du terrain sans accompagner ce mouvement par la construction d’infrastructures de base devant faciliter la vie de ses habitants. Mais l’on peut s’appuyer sur l’effort décrit plus haut pour prédire à Brazzaville un sort plus enviable dans les temps à venir. L’assainissement projeté de la rivière Tsiémé et d’autres collecteurs naturels, le pavage encore timide mais suivi des rues dans les quartiers participent de cet optimisme. Le jour où les deux capricieuses dames-LCDE & E²C- à qui Brazzaville réclame l’eau et l’électricité sans délestage s’acquitteront définitivement de leur dette, où les voiries urbaines, l’assainissement des marchés et le transport en commun suivront, ce sera la cerise sur le gâteau. Il faut garder l’espoir. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |