Brèves

Mardi 8 Novembre 2016 - 12:02

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Tunisie

Le Conseil de sécurité nationale tunisien a adopté une stratégie de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme, deux jours après une nouvelle attaque revendiquée par le groupe Etat islamique de l’assassinat d’un militaire tunisien. Cette stratégie s'articule autour de la prévention, la protection, les poursuites judiciaires et la riposte. La Tunisie a été confrontée, après sa révolution de 2011, à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et militaires, mais aussi de civils et de 59 touristes étrangers.

Nigéria

La monnaie nationale du Nigeria, le Naira, a perdu 30 % de sa valeur depuis juin. Un dollar vaut aujourd'hui 315 nairas contre 196 six mois plus tôt. Cette chute se répercute sur le commerce de bétail de toute l’Afrique de l’Ouest. Avec ses 220 millions d'habitants, le Nigeria est le premier marché d'exportation pour les éleveurs des pays sahéliens. En réalité, le prix de vente des animaux côté Nigeria est resté fixe, mais comme la monnaie nationale a perdu de sa valeur, il n'est plus rentable pour les éleveurs de venir vendre leurs bêtes chez le géant voisin.

Somalie

Une vingtaine de personnes ont trouvé la mort lors de violents affrontements entre les milices et les forces armées de deux provinces semi-autonomes, le Puntland et le Galmudug. Une semaine seulement après la signature d’un cessez-le-feu entre ces deux régions. Mais d’après plusieurs sources, le bilan serait beaucoup plus lourd, annonçant une cinquantaine de blessés. Les deux armées se rejettent la responsabilité de la reprise des affrontements, qui brise un cessez-le-feu signé le 1er novembre à Dubaï. Les deux régions s’affrontent régulièrement autour de questions frontalières. La dernière vague de violences a débuté le mois dernier.

Cameroun

28 familles des 79 personnes tuées dans l’accident ferroviaire, le 21 octobre, portent plainte contre la compagnie de chemin de fer Camrail pour homicides et blessures involontaires. Elles envisagent aussi de porter plainte contre l'Etat camerounais et le groupe français Bolloré, propriétaire de cette compagnie camerounaise. Au moins 79 personnes sont mortes et près 600 autres ont été blessées dans ledit accident. La plainte a été déposée à Eseka.

Josiane Mambou Loukoula

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