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Cela bouscule...

Samedi 22 Février 2025 - 17:49

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… et continue de bousculer sur deux fronts : le front social d’abord, avec les développements de la situation à Energie électrique du Congo (E2C) ; le front sportif ensuite, avec le feuilleton de la Fédération congolaise de football (Fécofoot). Les effets de ces frictions sur le quotidien des Congolais, s’ils ne le sont pas encore pour le moment, pourront dans les jours à venir être plus tangibles.

En ce qui concerne le premier sujet, E2C et le gouvernement représenté par le ministère de l’Energie et de l’Hydraulique discutent de la concession par l’Etat de certaines de ses prérogatives à la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec), via la Société nationale d’électricité (Sonelec). Au titre de la convention dite « d’affermage », signée avec Sonelec, E2C perd le monopole de la distribution et de la commercialisation du courant électrique au Congo.

Dans la perspective de la mise en œuvre complète du contrat, il est prévu un audit de E2C, question, suggère-t-on, de mieux prendre en compte les défis que devront relever les nouveaux partenaires pour rendre l’outil électrique plus performant et satisfaire comme il le faut les besoins de la clientèle. À noter que ce segment de la performance est l’une des grandes faiblesses de E2C. En revanche, réunis en assemblée générale, le 21 février, le collège syndical de l’entreprise a dénoncé l’accord avec Senelec/Sonelec et prié le gouvernement de sursoir à son exécution. À suivre !

S’agissant du football, questionné à l’Assemblée nationale, le 13 février, le ministre de la Jeunesse et des Sports a expliqué aux députés les raisons de la crise qui mine la Fécofoot revenant globalement sur sa communication trois jours auparavant lors d’une rencontre avec la presse. L’absence de résultats dans ce secteur est imputée aux problèmes internes de gestion que la Fédération ne parvient pas à résoudre depuis longtemps. De son côté, le Comité exécutif de la Fécofoot confronté à la rivalité d’une Commission ad ’hoc qui lui dénie toute légitimité invoque une « ingérence » ministérielle qui n’aurait pas dû avoir lieu.

La suspension du Congo par la Fédération internationale de football association signifie qu’un mauvais climat plombe notre sport-roi et devrait inciter les parties à un sursaut collectif. Mais comme le déclarait un député à l’audience d’explication à l’hémicycle, nous le citons : « Les égos sont surdimensionnés dans le milieu ». Pour l’instant, personne ne semble disposé à remettre le ballon sur l’aire de jeu pendant que les gradins s’impatientent. À suivre !

Les Dépêches de Brazzaville

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