BrèvesJeudi 24 Janvier 2019 - 15:45 Sénégal Les sections « jeunesse » de l'Union des jeunesses travaillistes libérales et du Parti démocratique sénégalais, deux coalitions de l'opposition sénégalaise, ont lancé un appel à manifester ce vendredi à Dakar, alors que la tension monte à un mois de l'élection présidentielle dont ont été écartés les deux principaux opposants (Karim Wade et Khalifa Sall) au président sortant Macky Sall, candidat à sa réélection. Ces jeunes sont soutenus par les sections « jeunesse » du Front de résistance nationale, une plate-forme de l'opposition, et du C25, qui réunit la plupart des personnalités de l'opposition qui avaient introduit un dossier de candidature. S'ils tardent à concrétiser leur plan d'action, les responsables du C25 ont néanmoins déclaré que « la confrontation est notre ultime recours » et lancé un « appel à la mobilisation de tous les segments de la population… ». Kenya Le pays a entamé des discussions avec des banques internationales pour charger certaines d’entre elles de piloter l’émission d’un eurobond de 2,5 milliards de dollars qui servira à financer le déficit budgétaire de l’exercice 2018-2019. Dans le budget de l’Etat pour l’exercice 2018-2019, qui a débuté en juillet dernier, le ministre kényan des Finances, Henry Rotich, avait fixé un objectif d’emprunts extérieurs de 287 milliards de shillings (2,83 milliards de dollars) afin de couvrir partiellement le déficit budgétaire. En octobre dernier, le Fonds monétaire international avait annoncé que le risque de défaut de remboursement de la dette du Kenya était passé de faible à modéré. D’après les estimations de l’institution, la dette publique totale de ce pays devrait culminer à 63,2 % du produit intérieur brut à la fin de l’exercice en cours, contre 58 %, une année auparavant. Niger Le gouvernement nigérien a annoncé, en marge d’un forum sur les enjeux et défis du secteur des industries extractives à Niamey, sa décision de revenir dans le processus de l'initiative pour la transparence sur les industries extractives (ITIE) duquel il s'est retiré il y a plus d'un an. Le pays espère que le processus de retour se fera avant la conférence internationale de l'ITIE prévue en juin à Paris. Le Niger, grand producteur d'uranium, mais également producteur d'or et de pétrole, a adhéré à cette initiative en 2007. Les autorités, mécontentes d’une décision de suspension prononcée à l’encontre du pays par le conseil d’administration de l’ITIE, décident de se retirer de ce processus de normalisation visant à assurer une meilleure transparence dans la gouvernance des industries extractives. Nigeria Le gouvernement nigérian a accordé une augmentation de 50% du salaire minimum, après des mois de bras de fer avec les syndicats de travailleurs et de menaces de grèves. Le salaire minimum dans le pays le plus peuplé d'Afrique est actuellement de dix-huit mille nairas (un peu moins de quarante-quatre euros) par mois pour les salariés du public comme du privé. Le conseil national des Etats a approuvé la somme de vingt-sept mille (nairas) mensuels au lieu de trente mille nairas contenus dans un accord rejeté par les gouverneurs des Etats, le qualifiant d' « impraticable ». Malgré les allocations mensuelles du gouvernement fédéral, de nombreux États n'ont pas payé leurs fonctionnaires depuis des mois, blamant le ralentissement économique qui a plombé le géant ouest-africain depuis 2016. Afrique du Sud Le programme gouvernemental de subventions accordées à l’enseignement supérieur pourrait nuire à l’économie nationale, a indiqué la Banque mondiale. D’après l’institution de Bretton Woods, le nouveau plan visant à porter les investissements dans l’enseignement, à environ 2,5% du produit intérieur brut, d’ici à 2022, n’est pas viable. Ainsi, les douze milliards de dollars d’investissements prévus dans le secteur pourraient exercer des pressions « inutiles » et le coût élevé du programme rendrait probablement « hors d’atteinte », l’objectif de doubler les inscriptions à l’université d’ici à 2030. En décembre 2017, en pleine crise économique, l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, avait annoncé la suppression des frais de scolarité pour les étudiants des foyers dont le revenu annuel combiné est inférieur ou égal à trois cent cinquante mille rands. Cap vert Le pays va lancer un nouveau fonds souverain de plus de cent millions de dollars. Principalement destinée aux entreprises capverdiennes, la nouvelle structure financière devrait leur permettre d’améliorer leur accès au financement auprès des banques commerciales, parfois réticentes à réaliser ce genre d’opérations. Avec un budget 2019 adopté pour un montant total de 731,7 millions de dollars (le plus haut budget de l’Etat à ce jour), le Cap-Vert envisage d’augmenter et de diversifier ses investissements dans plusieurs secteurs afin de booster l’économie nationale. Notons que pour 2019, le Fonds monétaire international table sur une croissance à 4,3% pour le pays. Josiane Mambou Loukoula et AFP Notification:Non |