CEEAC : les ministres de la santé publique de la sous-région se réunissent le 12 février à Libreville

Jeudi 4 Février 2016 - 14:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Lors de la septième session ordinaire du Conseil des ministres de la santé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), les dirigeants devront sans doute se pencher sur la stratégie commune contre le VIH/Sida, la réglementation pharmaceutique, ainsi que des urgences sanitaires comme les épidémies Ebola et Zika.

Cette rencontre de haut niveau qui est également élargie aux experts des institutions multilatérales et bilatérales, et autres entités régionales et sous régionales concernées intervenant dans le secteur de la santé, sera précédée, du 8 au 9 février, de la réunion du comité des Experts des Etats membres. Organisé sur le Thème: « bâtissons les mécanismes institutionnels de coopération et de coordination de santé de la CEEAC, dans le cadre global du processus de l’intégration régionale, du développement économique et social », le Conseil des ministres examinera à l’occasion et adoptera plusieurs instruments portant sur des priorités programmatiques et institutionnels.

La pandémie du VIH/SIDA reste un réel défi sanitaire pour les dirigeants africains. La priorité à Libreville consistera à définir des nouvelles approches idoines pour parvenir à l’élimination de la transmission mère enfant du VIH ; favoriser l’accès aux Antirétroviraux et prise en charge pédiatrique et renforcer des initiatives transfrontalières de riposte au VIH. Pour la CEEAC, la riposte aux urgences sanitaires et humanitaires dans l’espace communautaire nécessite non seulement une coordination et harmonisation des systèmes de réglementation pharmaceutique et un cadre de collaboration régionale de santé, mais aussi, « l’amélioration du climat des affaires dans l’investissement de santé en Afrique centrale, à travers le développement de partenariat public et privé ».

La nouvelle épidémie Zika inquiète

Les engagements suscités impliquent nécessairement une mobilisation des ressources financières, le fameux budget-programme santé de la CEEAC. Le budget-programme santé qui contribue au financement du Centre scientifique qui est associé au Centre africain de prévention et de contrôle des maladies de la Commission de l’Union africaine.

Malgré la fin annoncée de l’épidémie Ebola en Afrique de l’ouest, la menace sanitaire demeure. En raison de la propagation rapide du virus Zika en Amérique-latine, environ 4 millions de personnes déjà touchées, l’Organisation mondiale de la santé(OMS) a décrété le 1er février dernier une urgence sanitaire mondiale. L’OMS voulant éviter un autre échec après celui lié à sa réponse jugée trop faible par beaucoup, face à la récente épidémie d'Ebola en Afrique, a appelé à une réaction internationale « le virus Zika, abrégé ZIKV pour Zika Virus en anglais, est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la Fièvre Zika chez l’homme».  

L'OMS estime que le virus Zika, n’étant pas directement mortel, peut néanmoins provoquer chez les bébés de la microcéphalie empêchant le cerveau de se développer. Il n’existe pas, pour l’heure, de traitement curatif ni de vaccin contre cette maladie qui se transmet par piqûre de moustique et des relations sexuelles. Pour éviter les piqûres de moustique, les experts recommandent à la population de détruire les larves et les gîtes potentiels de moustiques (supprimer des soucoupes sous les pots de plantes, vider au moins une fois par semaine les récipients contenant de l’eau stagnante…).

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Logo de la Ceeac

Notification: 

Non