Célébration : la liberté de la presse en net recul dans l’espace francophoneLundi 4 Mai 2015 - 16:48 « Alors que nous célébrons la journée mondiale de la liberté de la presse et ce, quelques mois après l’attentat contre Charlie Hebdo, il est important de rappeler que dans une démocratie, seuls des journalistes libres, professionnels, travaillant en toute sécurité, peuvent exercer leur métier et informer le public de manière objective », telle est la déclaration faite par la secrétaire générale de la francophonie, Michaelle Jean, le 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Abordant par ailleurs le point sur le rôle et la place qu’occupe les journalistes dans un pays, notamment pendant les périodes électorales, la secrétaire générale de la francophonie a souligné que ces dernier temps la liberté de la presse est souvent entravée durant les consultations électorales. Ainsi, pour elle, une élection démocratique ne se limite pas uniquement au vote. Elle dépend en grande partie des informations que disposent les électeurs sur toutes les questions liées au processus lui-même et sur les programmes proposés par les différents candidats. Seule une presse libre peut pleinement assurer cette responsabilité. Notons qu’au sommet de Kinshasa en octobre 2012 et lors de la rencontre de Dakar en novembre 2014, les Etats membres de l’OIF s’étaient engagés à veiller au respect de la liberté de la presse, assurer les conditions d’exercice de cette liberté et en accordant une véritable protection aux journalistes ainsi qu’aux autres professionnels des médiats. Rock Ngassakys |