Céni : le calendrier électoral réaménagé ira au-delà du délai constitutionnelMardi 12 Janvier 2016 - 12:17 La Centrale électorale invite toutes les parties prenantes au processus électoral à trouver un consensus sur le nouveau chronogramme qu’elle s’apprête à publier. En attendant que les acteurs politiques et de la société civile se mettent autour d’une table pour tenter de débloquer, par la voie du dialogue, le processus électoral actuel empêtré plus que jamais dans une impasse totale, la Céni en profite pour peaufiner son calendrier électoral réaménagé. Un calendrier qui ne peut que recueillir l’assentiment de toutes les parties prenantes pour espérer être d’application. D’où la nécessité, comme ne cesse de le répéter le président de la Céni, de forger un consensus autour de ce chronogramme dans le cadre du dialogue tant attendu de sorte à dégager un entendement commun par rapport à la poursuite du processus électoral. Il s’avère que ce dialogue politique inclusif se fait attendre et le fossé ne fait que se creuser entre les pro et les anti dialogue qui, au fil de temps, ont radicalisé leurs positions respectives. Face à l’impasse et pour aller vite, la Céni se trouve dans l’obligation de trouver une ligne médiane en élaborant un chronogramme qui tienne compte des contraintes matérielles auxquelles elle est confrontée actuellement. Bref, il s’agit pour elle, de confectionner un calendrier électoral réaménagé réaliste prenant en compte les difficultés d’ordre technique d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. A en croire le président de l‘institution électorale, Corneille Nangaa, son institution s’apprête à oublier ce nouveau chronogramme électoral qu’elle pourra ensuite présenter à ses partenaires au processus électoral en attendant le consensus politique qui découlera du dialogue politique. Le moins qu’on puisse dire, et cela est presque un acquis, est que ce calendrier électoral réaménagé ira au-delà du délai constitutionnel. En effet, eu égard aux moyens matériels et financiers qui continuent à faire défaut et, surtout, au temps relativement court qui reste pour organiser les onze scrutins attendus, les législatives et la présidentielle inclus, la logique veut que ce calendrier dépasse les bornes constitutionnelles. Il va sans dire qu’il ira donc à l’encontre de la Constitution qui exige que le corps électoral soit convoqué quatre-vingt dix jours avant la fin de la mandature en cours. Alain Diasso Notification:Non |