Centrafrique : la France confirme son appui pour résoudre la crise

Mercredi 6 Novembre 2013 - 16:49

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Lors d’une conférence de presse mardi, le 5 novembre, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que son pays était déterminé à trouver une solution en Centrafrique, mais aussi à aider la force africaine sur place à résoudre la crise

« La France est depuis le début mobilisée pour trouver une solution (...). Dès le mois d'août, nous avons demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de se réunir et avons soutenu l'adoption d'une résolution. On ne peut pas parler d'abandon. Le ministre Laurent Fabius s'est rendu récemment sur place. Il y a rappelé qu'il était indispensable de venir en aide aux populations, compte tenu de la gravité de la situation humanitaire. Il a souligné la nécessité d'une solution politique, dans le respect de la feuille de route, avec comme objectif la tenue d'élections au plus tard au début 2015 », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay.

Romain Nadal a souligné qu’il était essentiel de soutenir la force africaine déployée en Centrafrique. « Notre souhait, a-t-il ajouté, c'est que cette force soit soutenue par les Nations unies. Le secrétaire général des Nations unies présentera prochainement des options pour renforcer ce soutien international (…). Nous sommes mobilisés car il y a encore beaucoup trop de violences dans le pays. Nous les condamnons et leurs auteurs ne doivent pas rester impunis », a poursuivi le porte-parole du Quai d’Orsay. Pour Romain Nadal, « la priorité aujourd'hui, c'est le renforcement de la force africaine sur le terrain, qui doit être soutenue par la communauté internationale ». Et de rappeler : « Notre position de principe, c'est d'appuyer la prise en mains par les Africains de leur sécurité. »

Depuis l’arrivée au pouvoir des autorités actuelles de Centrafrique, les violences ont toujours été signalées dans le pays. Pas plus longtemps que la semaine dernière, une source militaire annonçait que des hommes armés issus de l'ex-coalition rebelle Séléka au pouvoir, avaient pillé et incendié une centaine d'habitations dans deux villages de l'ouest du pays. Les exactions maintes fois décriées d’ex-rebelles ont déjà provoqué des violences inter-communautaires qui menacent actuellement de prendre un tour religieux entre chrétiens - qui constituent la grande majorité de la population et dont certains ont formé des groupes d'auto-défense - et musulmans, confession dont se revendiquent les ex-rebelles.

 

Nestor N'Gampoula