Centrafrique : un militaire décède à Bangui

 La Force publique lui a rendu un ultime adieu le 12 février à la caserne militaire du groupement para-commando de Brazzaville, en présence du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, et de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

Dans l’oraison funèbre lue par le chef d’état-major de la base aérienne 03/20 de Makoua, le colonel Séraphin Kangala, la disponibilité du sergent-chef a été soulignée, même dans les moments les plus difficiles.

« Tu étais pour nous un modèle de politesse et de gentillesse dans la sagesse ; un modèle d’honnêteté et d’amabilité dans la disponibilité ; un modèle d’intelligence et de patience dans la conscience ; un modèle de courage sans ambages dans l’apanage du fusilier », a notamment témoigné Séraphin Kangala.

Le sergent-chef Wilfrand Condorcet Mouké est né le 15 mai 1977 à Brazzaville. Après l’obtention d’un Brevet d’études du premier cycle au CEG Antoine-Bantou de Pointe-Noire, il a souscrit son engagement volontaire dans les Forces armées congolaises le 2 janvier 1998 à Brazzaville. À l’issue de la formation commune de base, il est affecté la même année au groupement de reconnaissance (GDR) de Brazzaville. Il a servi successivement à la direction centrale de reconnaissance militaire avant d’être muté à la Compagnie des fusiliers commandos Air de la base aérienne 03/20 de Makoua.

« Désigné pour effectuer une mission de paix en République centrafricaine en 2013, le sergent-chef  Wilfrand Condorcet Mouké nous a quittés le 4 février 2014 à 11 heures à l’infirmerie de Bangui », a rappelé Séraphin Kangala.

Le sergent-chef Wilfrand Condorcet Mouké laisse deux enfants. Il repose désormais pour l’éternité au cimetière du centre-ville de Brazzaville.