Changement climatique: le Congo envisage un plan national inclusifMercredi 25 Mars 2015 - 18:15 Le coordonnateur du projet changement climatique, Gervais Ludovic Etsoua Madzou, a assuré le 24 mars que les experts étaient disposés à accompagner le Congo dans l’adoption du plan national d’intégration du changement climatique dans les politiques sectorielles nationales Outre le plan national inclusif, le pays entend mettre en place un cadre institutionnel pour faciliter la production des informations sur le changement climatique. En effet, selon Gervais Ludovic Etsoua Madzou qui l’a fait savoir lors de la clôture des travaux de l’atelier de validation de l’auto évaluation nationale, cette concertation a porté sur les premières communications nationales et le problème du cadre institutionnel. Celui-ci n’était pas clairement défini dans les années antérieures. L’examen de ces communications a révélé des lacunes en ce qui concerne le changement climatique au Congo. À cet effet, les participants ont émis le souhait de prendre en compte toutes ces lacunes observées lors de l’élaboration de la troisième communication nationale sur la base participative et consensuelle. « Nous devons dire à la communauté internationale, le niveau de gaz à effet de serre que le Congo est en train d’émettre. Dans l’exercice passé, il y avait des erreurs d'informations sur le changement climatique, donc il faut que ces lacunes observées dans les communications précédentes soient prises en compte dans les communications à venir», a martelé Gervais Ludovic Etsoua Madzou. Il a également rappelé que le Congo a un problème sur son cadre institutionnel de gestion des inventaires. Au niveau national, il ne dispose pas d’une institution qui soit censée être la mémoire de l’inventaire de gaz à effet de serre. «Aujourd’hui, le Congo s’est doté d’un comité national sur le changement climatique qui est une instance participative qui intéresse le secteur public et privé ainsi que les organisations de la société civile. Il a fallu associer les partenaires étrangers qui sont prêts à accompagner le pays et leur dire que le pays a besoin de leur soutien en matière de changement climatique», a-t-il conclu. Présidant la cérémonie, le ministre du Tourisme et de l’environnement, Josué Rodrigue Ngouonimba a rappelé que le Congo avait ratifié la Convention Cadre des Nations unies sur le changement climatique en 1996, et le protocole de Kyoto en 2006. À cet effet, le Congo a préparé deux communications nationales transmises au secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies pour le changement climatique respectivement en 2001 et en 2009. Quelques recommandations Les participants à l’atelier de validation de l’auto évaluation nationale ont formulé plusieurs recommandations dont celles relatives à l’inventaire des gaz à effet de serre et aux mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. Notons que la cérémonie de clôture s’est déroulée en présence des ministres de la Santé, François Ibovi, et des Affaires sociales, Emilienne Raoul ainsi que plusieurs partenaires. L’atelier a été organisé dans le cadre de la préparation de la troisième communication nationale à la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique. L’objectif a été de regarder la question des émissions des gaz à effet de serre en tenant compte des méfaits dus aux changements climatiques et de se prononcer sur les données chiffrées de réduction de ces gaz.
Lydie Gisèle Oko |