Changement climatique : les enjeux de la COP28

La conférence des 197 Etats parties à la convention-cadre des Nations unis sur les changements climatiques réunira les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ainsi que les acteurs et actrices du climat. il s’agira de faire le bilan des engagements des Etats dans l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de l’objectif de l'Accord de Paris.

C’est la 28^e conférence des parties sur le climat depuis la première qui a eu lieu à Berlin? en 1995. Ces réunions annuelles sont organisées dans le cadre d’un traité international, la convention-cadre des Nations unies sur les changementS climatiqueS, qui a été établi lors du Sommet de la Terre de 1992, au Brésil. Son objectif est de lutter contre les effets négatifs de l’activité humaine sur l’environnement, en particulier les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète.

Au-delà des échanges sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les participants à la conférence évoqueront l’adaptation aux impacts présents et futurs, les flux financiers et les investissements. L’enjeu majeur sera l’avancée de la mise en place du fonds dédié aux « pertes et dommages », obtenu à l’arrachée en 2022 à la COP27, en Egypte, par les pays les plus défavorisés.

Malgré le contexte géopolitique troublé, les participants espèrent que des avancées seront obtenues, en particulier en ce qui concerne le fonds de financement des « pertes et préjudices » décidé l’année dernière. La rencontre prévoit l’établissement d’un bilan mondial par les Etats tous les cinq ans, en vue de « rehausser leurs ambitions » et réorienter leurs actions si elles sont insuffisantes.

De nombreux présidents africains sont attendus à cette conférence de Dubaï. Parmi eux, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui mène depuis des décennies un combat écologique pour la défense de la nature, la protection de l’environnement, et dont le pays vient d’abriter le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde.

Rappelons que les participants au sommet de Brazzaville ont exprimé le besoin d’une plus grande collaboration internationale pour protéger la forêt, essentielle à la régulation du climat.