Cinéma : Nadège Batou signe son cinquième film documentaire

Nadège Batou a pris part à ce concours aux côtés de douze autres consœurs africaines avec une préférence pour des sujets qui mettent en lumière les réalités quotidiennes. Ce film relate l'histoire d’une Nigérienne, sacrée reine de la beauté dans son pays, qui a fini par tomber dans l’oubli et obligée de se confier à un psychologue pour évacuer sa douleur.

Nadège Batou a été inspirée par l’expérience du docteur Didier Allagbada, un psychologue réputé en Afrique de l’Ouest, devant qui les femmes expriment leurs déboires. « Dans le bureau de Dr Didier Allagbada, il y a un divan rouge où ses femmes s'assoient pour se confier à lui. Toutes les confessions les plus intimes de ses femmes tourmentées se font donc sur le divan. D'où le titre du film Sur le divan. »  Le docteur Allagbada montre la souffrance des femmes qui, pour la plupart du temps, trouvent refuge dans la religion. « J’ai été intéressée par ce sujet parce que je suis une femme et je subis aussi l'influence de la société et de la famille qui voulaient m’enfermer dans une bulle. Ensuite, ces deux personnages, le Dr Didier Allagbada et Mme Adiza, sont de ceux-là qui ont réussi à briser leurs chaînes. Ce court métrage est une façon pour moi de dire comme Mme Adiza  : "Non " à toutes les pressions subies par les femmes », explique Nadège Batou.

Actuellement Nadège est en plein développement de son premier long-métrage.  Une fiction-animation qui parle du destin d'une femme au Congo, qui vit au gré des événements politiques et sociaux de son pays. On peut noter dans la filmographie de la réalisatrice congolaise Ku nkélo, À la recherche de l'eau, Dallas de Paris, Mwana'a Congo, Les boulistes co-réalisé avec Amour Sauveur et Ndako ya Bandeko avec Alain Kodia.